Après les graves incidents survenus lors du barrage face à l’AJ Auxerre, le verdict va tomber ce mercredi pour les 11 supporters de l’ ASSE.
Mercredi dernier, les 11 supporters ont été entendus par le tribunal correctionnel de Saint-Etienne suite aux violences qu’ils ont commises lors du match de barrage face à l’AJ Auxerre le 29 mai dernier. Après avoir reconnu les faits pour la plupart des supporters d’après les informations de L’Équipe, ces derniers ont également exprimé leurs regrets sur les actes qu’ils ont commis ce soir-là.
Un supporter, membre du groupe des Green Angels, et déjà connu par la justice pour des faits similaires, s’est exprimé sur cette terrible soirée. « Je n’allais plus trop aux matches et je m’y suis retrouvé ce jour-là, après un repas de famille. Je pensais arriver à me contrôler, mais il faut que j’arrête d’aller au stade. J’ai envie de comprendre pourquoi j’en suis arrivé là« . Aujourd’hui, la justice va rendre son verdict pour les 11 supporters concernés, et les sanctions risquent d’être terrible pour la plupart.
ASSE : Malgré la situation, les supporters gardent leur calme
Dernier du championnat de Ligue 2, l’ ASSE est au plus mal en cette première partie de saison. Privé de stade lors des quatre premiers matchs à domicile de leur équipe, les supporters de l’ ASSE ont pu revenir à Geoffroy-Guichard le 1er octobre dernier dans le but d’aider l’AS Saint-Etienne à rebondir. Finalement, après quatre matches toutes compétitions confondues dans un Chaudron bien rempli, le constat est alarmant : les Verts comptent trois défaites et un nul.
Si le public stéphanois a déjà exprimé son mécontentement sur la situation sportive catastrophique de son équipe, ils savent aussi que le moindre incident sera fatal pour la suite de la saison stéphanoise. En effet, le club est toujours sous le coup d’un sursis concernant le retrait de trois points au classement. Et si ce sursis venait à tomber en deuxième partie de saison, la descente en National la saison prochaine serait quasiment inévitable pour l’ ASSE.