Le vestiaire de l’ OM reste affecté par la grave blessure de Amine Harit. Des joueurs du club lui ont rendu visite pour lui témoigner leur solidarité.
Ce fut un véritable coup dur pour l’ OM, mais aussi pour la sélection du Maroc. Auteur d’un excellent début de saison, Amine Harit s’est gravement blessé lors de la victoire de l’Olympique de Marseille face à l’AS Monaco (2-3). Une rencontre comptant pour la dernière journée de Ligue 1 avant la Coupe du Monde au Qatar. Victime d’une rupture des ligaments croisés, l’international marocain est donc forfait pour cette compétition mondiale.
OM : Dimitri Payet et Isaak Touré au chevet de Amine Harit
Amine Harit a par la suite subi une intervention chirurgicale, qui devrait l’éloigner des pelouses durant plusieurs semaines. Sa saison semble d’ores et déjà terminée. Sa longue absence a notamment suscité une avalanche de réactions dans les rangs des supporters, mais aussi au sein du vestiaire de l’Olympique de Marseille.
Ce lundi, lors de la reprise de l’entraînement au centre Robert-Louis-Dreyfus, quelques joueurs de l’OM ont tenu à rendre visite à leur coéquipier et camarade blessé. Il est question du capitaine marseillais Dimitri Payet et du jeune défenseur central Isaak Touré. Sur les images publiées sur la toile, on aperçoit les deux joueurs, l’un après l’autre, se présenter au chevet de Amine Harit pour lui témoigner leur soutien. Cette visite saluée reste un geste fort et la preuve manifeste de la solidarité qui règne au sein du club.
Prêté pour la deuxième fois à l’ OM, le joueur de 25 ans reste très attaché au club phocéen. Et cela est réciproque. Auteur d’une réalisation et trois passes décisives en seize rencontres disputées, toutes compétitions confondues cette saison, le milieu offensif être définitivement transféré à l’Olympique de Marseille. Les dirigeants marseillais devraient verser environ 5 millions d’euros à Schalke 04 pour le conserver. En attendant, la direction marseillaise travaille en coulisse pour attirer un nouveau milieu offensif, afin de compenser sa longue absence.