Après la terrible désillusion face au Maroc en huitième de finale de la Coupe du monde, le sélectionneur de l’Espagne, Luis Enrique, est sur le départ.
Mardi soir, l’Espagne a vécu une nouvelle déconvenue en Coupe du monde. Opposés au Maroc pour les huitièmes de finale, les Espagnols n’ont jamais réussi à trouver la faille face à une équipe marocaine solidaire et courageuse. À l’issue du temps réglementaire, les deux équipes ne sont pas parvenues à se départager, et les prolongations n’ont pas fait la différence. C’est donc la terrible séance de tirs au but qui a dû désigner le vainqueur, et grâce à un immense Yassine Bounou, les Lions de l’Atlas ont réussi à éliminer la Roja pour rejoindre les quarts de finale.
Les partenaires d’Achraf Hakimi affronteront le Portugal samedi prochain à 16h pour une place en demi-finale de la compétition. Pour l’Espagne, cette élimination à ce stade de la compétition avait déjà eu lieu il y a quatre ans en Russie, et malgré une forte confiance et détermination, les joueurs de Luis Enrique n’iront pas plus loin dans ce Mondial 2022.
Coupe du monde : Espagne, Luis Enrique fait planer le doute sur son avenir
Il attendait cette Coupe du monde avec impatience pour prouver au monde entier que la véritable Roja était de retour. Il n’en sera finalement rien. Luis Enrique a perdu la bataille tactique face à Walid Regragui et doit désormais prendre ses responsabilités. À l’issue de la rencontre, le sélectionneur espagnol s’est exprimé sur ses réseaux sociaux afin de demander pardon à l’Espagne. « Cela n’a pas été possible, nous avons essayé mais cela n’a pas suffi. Nous sommes désolés de ne pas vous avoir donné de la joie… C’est le football et la vie… Se relever. »
L’ancien technicien du Barça a également évoqué son avenir à la tête des champions du monde 2010, et laisse une grande interrogation pour la suite de son aventure. « Mon contrat va expirer, mais je me sens bien dans l’équipe nationale, avec la Fédération et le président. Si cela ne tenait qu’à eux, je resterais ici toute ma vie. Mais ce n’est pas le cas. Je dois réfléchir calmement à ce qui est le mieux non seulement pour moi mais aussi pour l’équipe nationale. » Les jours à venir devraient être déterminants pour le technicien de la Roja.