Dans des propos confiés à So Foot, Vahid Halilhodzic, ancien entraineur du FC Nantes, a critiqué sévèrement la gestion du clan Kita, concernant le mercato.
Ancienne gloire du FC Nantes (1981-1986), Vahid Halilhodzic était revenu au club avec grand plaisir, le 2 octobre 2018. Il avait été nommé entraineur principal des Canaris, en remplacement de Miguel Cardoso limogé en début de saison. Mais il est parti du FCN, le 2 aout 2019, après un seul exercice sur le banc de touche du club. Trois ans après son départ de la Jonelière, le technicien de 70 ans règle ses comptes avec la direction du club de Loire Atlantique. Il critique la gestion des Kita, et la forte implication de Mogi Bayat dans le recrutement.
Vahid Halilhodzic avoue qu’il a été contrarié sur la question du mercato par Franck Kita (directeur général délégué) et l’homme de main de Waldemar Kita. « Quand je suis arrivé à Nantes, l’équipe était 19e. J’ai trouvé des joueurs dans un état lamentable. À la fin de la saison, ça allait mieux, mais il fallait vendre des joueurs et en trouver des nouveaux. Je leur ai proposé 55 joueurs, ils n’en ont pas pris un seul », a-t-il déploré.
FC Nantes Mercato : Halilhodzic dénonce le mode de recrutement au FCN
Coach Vahid a également dénoncé le fait que les dirigeants du FC Nantes ont proposé des salaires au rabais à des joueurs qu’il avait pourtant convaincus de le rejoindre sur les bords de l’Erdre. Il estime que ce n’était pas sérieux de la part de la direction des Canaris. « Des joueurs voulaient venir jouer pour moi, parce qu’ils me connaissaient. Mais quand je disais à « fils » (Franck Kita) que lui, c’était un salaire de 100 000 €, il proposait 25 000 €. Le joueur me disait qu’il ne comprenait pas. Ce n’est pas comme cela qu’on négocie ! S’il demande 100 000 €, tu proposes 70 000 € et on se met d’accord autour de 85 000 €. Je ne pouvais pas accepter ce qu’il se passait au FC Nantes. Mogi Bayat me disait : »Ce joueur, il est bon ». Je répondais : »C’est moi qui décide s’il est bon […]. Ah, celui-là … » a raconté Vahid Halilhodzic sur le comportement de ses dirigeants d’alors.