La relégation de l’ ASSE a compliqué la vente du club. Un dossier de candidature était pourtant soutenu en interne par les Stéphanois.
Parmi les nombreux candidats à la reprise en main de l’ ASSE, celui du milliardaire américain David Blitzer était sur le point d’aboutir à une vente. Il était entré en négociations exclusives avec les deux présidents de l’AS Saint-Etienne, Roland Romeyer et Bernard Caïazzo, mais les parties n’ont finalement pas trouvé d’accord. La relégation des Verts en Ligue 2, en dehors du montant exigé par les deux actionnaires, a aussi joué dans l’échec des négociations.
Dans un communiqué officiel, les propriétaires du club ligérien avaient apporté l’éclairage suivant, début juillet : « Les actionnaires de l’ ASSE tiennent à faire savoir qu’ils n’ont reçu à ce jour aucune offre ferme de rachat du club. Les discussions se poursuivent activement avec plusieurs candidats repreneurs, via KPMG. Les actionnaires rappellent que leur volonté de cession du Club est irrévocable et qu’elle ira à son terme. »
Vente ASSE : Le projet Markarian était intéressant selon Maurice Vincent
Parmi les nombreux candidats évoqués par Roland Romeyer et Bernard Caïazzo, figure celui d’Olivier Markarian, ancien PDG de la société Markal, sponsor historique de l’ ASSE. Le dossier de l’industriel drômois avait les faveurs des supporters et figures emblématiques du club ligérien, mais aussi le soutien d’un groupe d’hommes d’affaires de la région. C’est le cas de l’ancien Maire de Saint-Etienne, Maurice Vincent. « Il me semble tout de même que le projet de Monsieur Olivier Markarian était intéressant », a-t-il déclaré dans une interview avec But Football Club. « C’est un homme qui a réussi dans les affaires, partenaire du club, supporter, de la région. Je n’ai pas compris pourquoi il a été « blackboulé » », s’est étonné l’ex-président de Saint-Etienne Métropole (SEM).
Il faut rappeler que le projet Olivier Markarian n’a pas enchanté Bernard Caïazzo et Roland Romeyer. Selon les informations du média, il avait proposé 10 millions d’euros à chacun des deux actionnaires pour racheter leurs parts, mais ces derniers demandaient le double pour céder l’ ASSE.