Après sa qualification contre l’Angleterre, l’Équipe de France de Didier Deschamps savoure. Tout le contraire d’un milieu anglais, amer après la rencontre.
Elle l’a fait ! Malgré un match très compliqué face à l’Angleterre samedi, l’Équipe de France s’est qualifiée pour les demi-finales du Mondial 2022 grâce à une victoire 2-1. Des buts d’Aurélien Tchouaméni et Olivier Giroud ont suffi au bonheur des Bleus, qui retrouveront le Maroc au prochain tour. Le sélectionneur tricolore Didier Deschamps était forcément aux anges après l’issue de la rencontre. Cependant, il ne veut pas sous-estimer les Lions de l’Atlas, qui ont été les premiers à mettre l’Afrique au rendez-vous des demi-finales.
Si les Bleus doivent sans doute savourer ce dimanche, ce n’est pas le cas de leurs adversaires anglais qui font la moue. Certains ont même beaucoup de mal à encaisser l’élimination en quarts de finale. Après avoir remporté sa première et unique Coupe du Monde en 1966, l’Angleterre n’ajoutera pas une deuxième étoile sur son maillot cette année. Titulaire face aux Bleus samedi, un milieu des Three Lions s’est permis d’adresser un premier tacle.
Declan Rice amer après la défaite contre l’Équipe de France
Dans des propos relayés par RMC Sport, c’est Declan Rice qui ne s’est pas montré tendre envers les Bleus : « À part leurs deux buts, je ne me souviens pas de les avoir vus être créatifs (…) Si on regarde l’équipe, nous sommes jeunes. Avec beaucoup de bons joueurs » a-t-il ainsi lâché devant la presse. Des mots qui résultent sans doute d’une grande déception pour le milieu de West Ham, qui a vu son compatriote Harry Kane rater un penalty en toute fin de match.
L’entraîneur des Three Lions, Gareth Southgate a préféré déplorer le scénario : « Notre performance méritait mieux mais au final, ce sont les buts qui décident… J’ai juste dit aux joueurs que je ne pensais pas qu’ils pouvaient donner plus. Ils ont très bien joué contre une très grande équipe. Ça se joue sur des détails. Des petites choses de part et d’autre ont décidé du résultat ». À l’instar de Tite (Brésil), Luis Enrique (Espagne) ou Roberto Martinez (Belgique), son départ ne serait sans doute pas à exclure après cet échec.