Suite à l’annulation du match amical ASSE-ESTAC, samedi, le président de Besançon a taclé Troyes, tout en louant le bon comportement des Stéphanois.
Le match amical entre l’ ASSE et l’ESTAC, samedi à Besançon, a été annulé au dernier moment, soit à 20 minutes du coup d’envoi de la rencontre prévue initialement à 16h. L’AS Saint-Etienne n’aura donc pas de dernier match de préparation avant la reprise du championnat, le lundi 26 décembre face au FC Annecy, au Parc des Sports. Dans un communiqué officiel, le Racing Besançon, club organisateur de l’opposition entre l’ ASSE et l’ESTAC a donné la raison de l’annulation et a présenté ses excuses.
« Samedi, devait avoir lieu au stade Léo Lagrange, un match amical opposant l’équipe de Saint-Etienne à Troyes. Suite à des conditions climatiques non favorables à la pratique d’un match de football, l’ESTAC a pris la décision de ne finalement pas jouer. Le Racing présente ses excuses aux personnes venues au stade Léo Lagrange » a ainsi communiqué le club bourguignon. Les Verts restent sur une victoire face à Grenoble Foot (3-1) et une défaite contre l’AC Ajaccio (0-1), lors des matchs amicaux disputés pendant la préparation hivernale.
ASSE : Le président de Besançon se paie l’ESTAC et loue le respect de Saint-Etienne
En marge des excuses du Racing Besançon, le président Claude Cuinet a réagi à l’annulation du match, dont les retombées auraient permis à son club d’éponger une dette. Il a pointé ouvertement le comportement de l’équipe de Troyes. « Si je devais résumer en un seul mot la situation ? Irrespect. Irrespect des Troyens, je n’ai jamais vu un tel comportement, ils ont donné une mauvaise image du football professionnel », a pesté le dirigeant du club de National 2, sur le site internet Evect.
En revanche, Claude Cuinet a salué l’attitude de l’ ASSE et son entraîneur. « Laurent Battles, c’est l’opposé, il voulait jouer, l’AS Saint-Étienne voulait jouer ! Les deux clubs ne se sont pas du tout comportés de la même façon avec nous, je pensais que ce serait la fête du football, mais là nous avons simplement des dettes et des gens déçus », a-t-il martelé.