Il va falloir s’y habituer, les deux nouvelles recrues Parisiennes, en provenance du Milan AC, arrivent dans la capitale avec un surnom tout trouvé à leur nouvelle équipe : la « dream-team ». Probablement inspirés par les 20 ans de la légendaire équipe Américaine de basket-ball, Thiago Silva et Zlatan Ibrahimovic comptent bien, une fois sur le gazon, faire honneur à une ville et à un club qui place tant d’espoir en ce PSG cinq étoiles.
En marge de sa préparation pour les Jeux Olympiques de Londres, auxquels il participera avec le Brésil, Thiago Silva a commenté son transfert vers le club de la capitale. Et contrairement à Zlatan Ibrahimovic, qui n’avait pas hésité hier à affirmer que « La Série A perd deux grands joueurs, mais ce n’est plus mon problème», provoquant la colère de la presse Italienne ; le Brésilien a pour sa part choisi de jouer sur la fibre sentimentale des supporters Milanais, histoire de soigner sa sortie.
« J’étais à la fois heureux de ce transfert et triste de quitter Milan parce c’est un club dans lequel j’ai vécu des émotions fortes, a déclaré Thiago Silva. Je remercie Berlusconi et Galliani parce qu’avec eux j’ai vécu des moments extraordinaires dans ma carrière. Le football est ainsi fait, un jour vous êtes là, le lendemain, ici. J’avais prolongé mon contrat une semaine auparavant. » Soucieux de ne pas froisser les Rossoneris, il a ajouté : « Je demande pardon aux supporters Milanais. Mon envie, et celle de mes proches, était de ne pas quitter Milan. »
Mais l’auriverde a ensuite montré sa foi en le projet Parisien, lui dont l’accord aura été obtenu beaucoup plus rapidement que celui de Zlatan Ibrahimovic. « Ce transfert est une chose positive parce que Leonardo et Ancelotti m’ont appelé. Avant que je rejoigne Milan, c’était déjà Leonardo qui m’avait appelé. C’est une personne pour laquelle j’ai énormément d’affection. Le PSG, c’est une dream team comme l’a dit Ibrahimovic hier. »
Thiago Silva devrait rejoindre ses coéquipiers après les Jeux Olympiques, il est attendu à Paris pour la mi-août, en fonction du parcours des Brésiliens dans la compétition.