Mis en retrait de la présidence de la FFF, depuis janvier, Noël Le Graët est sorti du silence, jeudi. Il l’a fait via ses avocats.
Écarté de la gestion de la Fédération Français de Football (FFF) au profit de Philippe Diallo (président intérimaire), depuis le 11 janvier, Noël Le Graët et son clan ont réagi aux premières conclusions de l’audit sur la FFF, diligenté par le ministère des Sports.
En effet, la gestion du président de la FFF est mise en cause dans le pré-rapport de l’Inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche (IGESR). Dans leur rapport provisoire, les inspecteurs commis estime que Noël Le Graët n’avait « plus la légitimité nécessaire pour administrer » la Fédération, au vu son « de son comportement envers les femmes, ses déclarations publiques et les défaillances de la gouvernance ».
En plus de l’audit, le dirigeant du football français fait l’objet d’une enquête pour harcèlement moral et harcèlement sexuel depuis le lundi 16 janvier, à la suite du signalement pour « outrage sexiste ».
FFF : Noël Le Graët promet de « défendre fermement son honneur »
Le camp du président mis sur la touche n’a pas que réagi, elle a aussi contre-attaqué. Il dénonce « un rapport aux allures de réquisitoire », dans un communiqué transmis à l’AFP et relayé par RMC Sport. Selon ses avocats, Noël Le Graët « défendra fermement son honneur ». Car, ils estiment que « la virulence des mots employés à l’égard de Monsieur Le Graët est surprenante, au regard de la vacuité de sa base factuelle, qui repose sur des éléments et témoignages tronqués et anonymes. ».
Maîtres Florence Bourg et Thierry Marembert ont également évoqué « un profond sentiment d’injustice » face à cette mission d’audit, soumise selon eux « à une pression politique et médiatique qui n’ont pu que la biaiser », et qui ressemble à un « procès en légitimité ».
Noël Le Graët doit désormais formuler des observations sur le rapport, partiel, qui lui a été envoyé. Il a jusqu’au 13 février pour le faire. « Nous répondrons à ce document de travail dans les délais qui nous sont impartis, afin que soit reconnue, à sa juste mesure, la probité de M. Le Graët », ont assuré ses avocats.