Avant d’affronter le Havre, samedi, l’ ASSE a étalé quelques points faibles lors du match contre Amiens (1-1), à Geoffroy-Guichard.
Après le match nul (1-1) contre les Girondins de Bordeaux (2e), l’ ASSE croise le Havre, actuel leader de la Ligue 2, samedi à 15h, en ouverture de la 28e journée de Ligue 2. L’AS Saint-Etienne est certes invaincue lors des six derniers matchs de championnat, mais elle est loin derrière le club de Seine-Maritime, à la 13e place, avec 24 points en moins. Et les objectifs des deux adversaires en cette fin de saison ne sont pas les mêmes.
Pendant que l’ ASSE lutte pour se maintenir en Ligue 2, le Havre est en pole position pour un retour en Ligue 1. Les Havrais ont 9 points d’avance sur les Bordelais, à 11 journées de la fin du championnat, et se rapprochent de la remontée dans l’élite. Notons que seuls les deux premiers du championnat accéderont directement en Ligue 1 cette saison. Un gros match attend donc l’AS Saint-Etienne sur le terrain du HAC, dans cinq jours. Cependant, les statistiques des Verts contre Amiens sont inquiétantes avant d’affronter le club de Normandie.
ASSE : Des lacunes dévoilées au grand jour face à Amiens
Selon les chiffres du Dauphiné Libéré, l’ ASSE a montré des faiblesses sur certains axes lors du match contre le club picard. L’équipe de Laurent Batlles a cadré seulement 17,6% de ses tirs, contre 54,5% pour les joueurs de Philippe Hinschberger. Sur les centres, les Verts n’ont réussi que 13,8% contre 31,3% pour Amiens.
L’autre défaut pointé du doigt est qu’ils sont trop souvent sanctionnés, depuis le début de saison. Ils ont confirmé contre Amiens qu’ils sont l’équipe la moins fair-play des championnats professionnels français. L’ ASSE a en effet commis près de trois fois plus de fautes qu’Amiens, soit 14 contre 5, avec 3 cartons jaunes (Krasso, Cafaro et Monconduit). D’ailleurs, le dernier est suspendu pour le match contre les Chamois Niortais, en avril, après la trêve internationale.
Une autre lacune confirmée chez les Verts est le manque d’efficacité sur les coups de pied arrêtés (coups francs et corners). Sur les 11 corners obtenus face à Amiens, un seul a entraîné une réelle occasion de but. Victor Lobry l’a justement souligné dans Le Progrès : « On n’a pas beaucoup de réussite sur les coups de pied arrêtés. Pourtant, on a de la taille et de bons tireurs. C’est un domaine dans lequel on doit s’améliorer. »