Battu par le Stade Brestois dimanche, l’ OGC Nice n’y arrive plus en championnat, et laisse présager le pire face au FC Bâle jeudi soir.
À force de vouloir tout gagner, on peut finir par tout perdre. Cette phrase a été lourde de sens pour de nombreux clubs de Ligue 1 ces dernières années, et le Gym pourrait bientôt faire office de nouvel exemple. Alors que l’arrivée de Didier Digard a fait renaître cette équipe niçoise, tout est en train de s’écrouler depuis plusieurs semaines.
En championnat, l’ OGC Nice n’a plus gagné depuis six rencontres après une nouvelle défaite à Brest (1-0) dimanche après-midi. Au classement, les Aiglons sont 9e avec dix points de retard sur la 5e place qui semble désormais inacessible. La seule solution pour être européen est de gagner la Conference League, où le Gym s’apprête à disputer son quart de finale retour jeudi prochain face à Bâle.
Après le match nul 2-2 la semaine dernière en Suisse, l’ OGC Nice est en ballotage favorable pour se qualifier, mais dans le jeu, les voyants sont loin d’être au vert, et depuis plusieurs jours, les Niçois semblent perturbés, et cela se ressent sur la pelouse.
OGC Nice : L’affaire Galtier, le coup fatal pour le Gym ?
Si cette affaire n’est pas sortie au meilleur des moments pour Christophe Galtier, et ne fait pas non plus les affaires de l’ OGC Nice. Dans une fin de saison très importante, Didier Digard se sait très attendu, mais les dernières révélations ont l’air d’avoir des conséquences au sein de son groupe. Mercredi dernier en conférence de presse, l’entraîneur du Gym a tenté d’éteindre l’incendie en expliquant que pour le moment, aucun commentaire ne sera fait sur cette affaire.
Mais face à l’ampleur des évènements, et aux différents appels de plusieurs personnalités footballistique afin que les joueurs prennent la parole, l’ OGC Nice est de plus en plus impacté. Pour le moment, il est encore trop tôt pour affirmer que cette affaire est en train de gâcher la fin de saison du Gym, mais une élimination jeudi soir face à Bâle pourrait changer la donne.