Sanctionné suite à l’utilisation d’engins pyrotechniques lors du match face à l’OL, les Ultras du PSG ont réagi à une décision forte de la direction.
PSG Mercato : Le Paris SG doit faire face à un nouveau problème
Depuis 2016, les Ultras du PSG ont été autorisés à faire leur retour dans le Virage Auteuil du Parc des Princes. Grâce à l’accord du président Nasser Al-Khelaïfi, les plus fervents supporters du club de la capitale ont pu recréer une atmosphère particulière lors des matchs à domicile. Toutefois, les relations entre le Collectif Ultras Paris et Nasser Al-Khelaïfi ne sont pas au beau fixe. Les membres du CUP reprochent au président du PSG un certain laxisme face aux nombreux scandales et les éliminations en Ligue des Champions.
Cette semaine, le conflit entre les deux parties a pris une nouvelle tournure suite à décision prise par le club. La direction du PSG a rappelé dans un e-mail adressé au membre Fan Club Paris que les supporters présents dans la tribune Boulogne devait respecter certaines règles. Ces indications transmises par le PSG interdisent notamment de regarder le match debout, l’utilisation de drapeaux et certaines tenues faisant références aux Ultras.
Le CUP tacle Nasser Al-Khelaïfi
Cette déclaration a provoqué la colère de certains supporters parisiens, dont les membres du Collectif Ultras Paris qui ont réagi aujourd’hui avec un communiqué. « Le football n’est pas l’opéra ou le théâtre, le public demeure libre d’encourager son équipe de la manière qu’il souhaite dans le respect des lois en vigueur sans avoir à subir la répression venant d’on ne sait qui au sein du club. » Ce nouveau conflit entre les Ultras du PSG et la direction pourrait s’intensifier dans les prochaines semaines.
Le président du Paris Saint-Germain, Nasser Al-Khelaïfi est également visé dans le communiqué du CUP. « À ce propos, au regard des multiples problèmes qui gangrènent la saison du club, nous nous demandons légitimement s’il y’a bien un pilote dans l’avion. » Le PSG pourrait donc faire face à une nouvelle crise en plus de l’affaire Galtier.