L’ ASSE est en cours de vente après 5 ans sur le marché. Des intérêts et des offres existent. Bernard Lions de L’Equipe apporte des éléments sur le dossier.
Vente ASSE : « Un vieux serpent de mer agité » par Romeyer et Caïazzo
L’Équipe a annoncé, lundi, l’existence de deux offres de rachat de l’ ASSE. La première est celle d’un investisseur anglo-saxon. D’après le quotidien sportif, le candidat à la reprise, dont le nom n’a pas encore filtré, se propose de racheter les parts sociales de l’AS Saint-Etienne pour 32 millions d’euros. Il y aurait également un deuxième intérêt, celui d’un investisseur français proche de Bernard Caïazzo, l’un des co-proprétaires de Sainté. La proposition française serait supérieure à la première. Elle s’élèverait à 35 millions d’euros au moins, si l’on en croit la source.
À la suite de l’information livrée dans L’Équipe, le journaliste Bernard Lions a commenté le dossier de le vente de l’ AS Saint-Etienne dans L’Équipe du Soir. Il précise d’entrée que « c’est un vieux serpent de mer qui est agité par le deux présidents et co-actionnaires majoritaires depuis plusieurs années ». Un dossier qui « a été mis un petit peu sous le tapis à cause des difficultés sportives de la formation stéphanoise depuis le début de la saison, et qui revient sur la table ».
Le deux propriétaires décidés à céder Saint-Etienne
Le journaliste, suiveur de l’actualité de l’AS Saint-Etienne depuis de nombreuses saisons, estime que le processus de cession devrait être bientôt bouclé. « On a le sentiment, même la certitude qu’aujourd’hui Roland Romeyer et Bernard Caïazzo sont beaucoup plus décidés à vendre. Ça s’agite de nouveau après le calme plat depuis 10 mois. On va espérer que cette fois l’ ASSE sera vendu », a-t-il lâché dans son commentaire.
D’après Bernard Lions, Bernard Caïazzo était présent à Selhurst Park lors du match Crystal Palace-Everton (0-0). Parlant des Eagles, le club appartient à 4 actionnaires principaux dont John Textor de Lyon et David Blitzer, qui avait failli acheter le club stéphanois la saison dernière. Les tractations sont donc en cours comme le fait remarquer le journaliste, qui évoque une rencontre entre le dirigeant stéphanois, le cabinet d’audit KPMG et des émissaires anglo-saxons.