Le mercato s’annonce mouvement pour Karl Toko-Ekambi que les supporters l’OL ne veulent plus revoir à Lyon. La réponse du joueur n’a pas tardé !
Mercato Stade Rennais : Les supporters de l’OL ne veulent plus de Karl Toko-Ekambi
Alors que le prêt de Karl Toko-Ekambi au Stade Rennais arrive à expiration à l’issue de la saison, des supporters de l’OL ne veulent plus le revoir dans leur club. Ces derniers ont envoyé un message cash à l’attaquant, sur une banderole, lors de la réception de l’AS Monaco au Groupama Stadium. « Karl Toko pense au mercato. On ne veut pas te revoir avec notre maillot ! » ont-ils écrit, en réponse aux attaques du Camerounais en avril dernier dans So Foot.
Dans une message sur Instagram, le joueur de 30 ans a répondu calmement aux abonnés du Virage Nord du Parc OL. Il a posté un émoji souriant, accompagné de « soon (bientôt, ndlr) ». Karl Toko-Ekambi donne ainsi rendez-vous aux supporters en colère de l’Olympique Lyonnais, cet été. En effet, il lui reste encore un an de contrat à Lyon, jusqu’au 30 juin 2024.
Quand l’attaquant Camerounais accuse les supporters de Lyon de racisme
Le polyvalent ailier a quitté l’OL précipitamment, à sa demande, en janvier 2023. Il a rejoint le Stade Rennais sous la forme d’un prêt de 6 mois, sans option d’achat. Son départ à été motivé par ses relations difficiles avec une partie du public du club rhodanien à qui il reproche des comportements racistes. « Je ne veux pas utiliser le mot fort auquel je pense, mais bizarrement, ceux qui sont pris pour cible […] ce sont toujours les mêmes profils », avait-il martelé, tout en citant Moussa Dembélé et Houssem Aouar comme autres victimes. Pour finir, Karl Toko-Ekambi avait exprimé son souhait de ne plus revêtir la tunique de l’OL : « je ne pense pas rejouer à Lyon. Je n’espère pas en tout cas. »
Sans aucun doute, l’international Camerounais et Lyon vont devoir trouver un accord pour une séparation à l’amiable. Cependant, le joueur indésirable à Lyon ne serait pas recruté définitivement par le Stade Rennais, d’après les indiscrétions de Ouest-France.