Contrairement à Ivan Curkovic ou encore Denis Balbir, qui sont inquiets pour l’ASSE, vu son début de saison, Jessy Moulin ne s’alarme pas.
ASSE : Des figures de Saint-Etienne tirent la sonnette d’alarme
Des voix s’élèvent déjà autour de l’ASSE pour tirer la sonnette d’alarme face au début de saison catastrophique de l’équipe de Laurent Batlles. Ivan Curkovic a critiqué la gestion des deux présidents du club ligérien. Dans ses propos confiés au quotidien Le Progrès, la légende de Saint-Etienne estime que Bernard Caïazzo et Roland Romeyer sont en retrait du club. Or ce n’est pas la meilleure manière de gérer le club. « On ne peut pas diriger un club à distance. C’est un investissement quotidien. Il faut inspirer le respect, la légitimité et savoir bien s’entourer », a-t-il indiqué.
Quant à Denis Balbir, il ne voit pas comment cette équipe de l’ASSE peut prétendre à la montée en Ligue 1, surtout au regard du jeu produit et de ses premiers résultats (2 défaites, 2 nuls et 1 victoire). « Aujourd’hui, Saint-Étienne n’est absolument pas dans le tempo d’une équipe censée jouer la montée en Ligue 1. […]. À l’instant T, je vois en Saint-Étienne le profil type d’une équipe partie pour s’engluer durablement en Ligue 2. »
Jessy Moulin : « Je ne dirais pas que le début de saison est catastrophique »
Contrairement à l’ancienne gloire et au journaliste-supporter des Verts, Jessy Moulin est optimiste. Il n’est pas d’accord avec ceux qui estiment que le début de saison de l’équipe stéphanois est catastrophique. « Je ne dirais pas que le début de saison est catastrophique », a-t-il confié à France Bleu Saint-Étienne Loire. « On sait que Saint-Étienne est toujours en reconstruction depuis la descente. […]. Entre-temps, il y a eu une période estivale, un mercato, des joueurs qui sont partis. Là c’est reparti, l’effectif est au complet, il ne changera plus », a-t-il rassuré.
Interrogé sur l’objectif des Verts, à savoir la montée en Ligue 1, le gardien de but retraité avoue que « c’est compliqué de dire si l’ASSE peut jouer les premiers rôles ». « On voit des équipes comme Bordeaux, qui ont mené toute la saison dernière, et qui à l’arrivée ne montent pas. En plus cette saison, il y a le retour des barrages. […]. Il faut une grosse part de chance. Il faut être bon toute la saison […] », a-t-il indiqué.