Très actif cet été, le PSG a recruté onze joueurs sans se mettre à dos les instances de l’UEFA. Un exploit réussi par les services de Nasser Al-Khelaïfi.
Mercato PSG : Paris dans les clous du Fair-Play Financier
Avec plus de 300 millions d’euros dépensés pour attirer Lucas Hernandez, Gonçalo Ramos, Ousmane Dembélé, Manuel Ugarte, Xavi Simons (prêté à Leipzig), Bradley Barcola, Randal Kolo Muani et Kang-In Lee, le Paris Saint-Germain a explosé la banque lors du dernier mercato estival. Pour autant, le club de la capitale française n’a pas fauté aux yeux des instances de l’UEFA et son fair-play financier. Mais comment Nasser Al-Khelaïfi et Luis Campos ont-ils manoeuvré pour éviter d’être pris dans les filets de l’instance de contrôle des dépenses des clubs européens ?
La stratégie pour rester dans les clous du Fair-play financier
Dans son édition du jour, L’Équipe explique que le Paris Saint-Germain, qui n’accueillera plus de joueurs, pourrait encore vendre Julian Draxler et Marco Verratti dans les prochains jours. Toutefois, ces départs ne seraient même pas nécessaires pour avoir des comptes dans les flous du Fair-Play Financier mis en place par l’UEFA. Notamment grâce à de meilleurs résultats financiers globaux, en plus de l’économie de très gros salaires comme ceux de Neymar, Sergio Ramos et Lionel Messi, le champion de France en titre devrait présenter des comptes acceptables par l’instance européenne.
« Pour mener à bien la refonte de son effectif, le champion de France 2023 a dépensé entre 300 et 350 M€ sur le marché des transferts et, en parallèle, vendu pour un peu plus de 100 M€, en attendant les cessions espérées de Marco Verratti et Julian Draxler, au Qatar normalement. Selon nos informations, le PSG a réalisé de meilleures performances financières pour l’exercice précédent grâce à un mercato intelligent et efficace, et va afficher un déficit, pour l’UEFA, inférieur aux 60 M€ initiaux.
Les comptes sont en cours de finalisation, mais ce delta pourra être répercuté sur la saison actuelle, pour rester toujours dans la limite des 60 M€ de déficit autorisé sur trois saisons. Ces bons résultats s’expliquent par la hausse des revenus commerciaux, dont les chiffres définitifs seront bientôt arrêtés. L’autre élément qui explique cette bonne santé réside dans la réduction de sa masse salariale après avoir digéré l’énorme prime (180 M€) à la signature accordée à Kylian Mbappé dans le cadre de sa prolongation et comptabilisée dans les comptes 2021-2022 », explique L’Équipe.