Recrue estivale de l’OL, Clinton Mata s’est prononcé sur la méthode du nouvel entraîneur du club rhodanien, Fabio Grosso.
L’OL dans le dur en ce début de saison
L’OL est dans le dur en Ligue 1 en ce début de saison. L’équipe est avant-dernière du championnat, avec seulement 3 points pris en 8 journées. Lyon a la deuxième pire défense après le FC Lorient, avec déjà 16 buts concédés. Pour tenter de redresser la barre, John Textor a limogé Laurent Blanc au profit de Fabio Grosso, il y a juste un mois. Mais le nouvel entraîneur de l’Olympique Lyonnais a besoin de temps pour mettre sa stratégie en place, comme le démontrent ses premiers résultats sur le banc de touche de Lyon.
Il a démarré par deux défaites face au Stade Brestois (1-0) et au Stade de Reims (2-0), avant de faire match nul avec le FC Lorient (3-3). Après la trêve internationale de deux semaines, le technicien italien devrait pouvoir montrer un visage plus reluisant de son équipe, dès la reprise, contre Clermont Foot. L’OL affronte en effet le club auvergnat, dimanche (20h45), en clôture de la 9e journée du championnat.
Clinton Mata sent une progression avec Fabio Grosso
Dans un entretien sur la chaîne du club OL Play, Clinton Mata (31 ans) assure justement que Fabio Grosso est en train de changer les choses positivement. « Là où je sens qu’on a tous progressé, c’est dans notre capacité à reconnaître nos temps forts et nos temps faibles. Avant, on avait parfois tendance à toujours attaquer, même quand les espaces étaient un peu plus réduits, on fonçait tête baissée. Il (Grosso) nous force à réfléchir, à mieux analyser et anticiper les situations », a-t-il expliqué.
Le défenseur angolais a témoigné ensuite des états de services de Fabio Grosso dans les clubs qu’il a dirigés. « J’ai eu des collègues qui ont joué en Italie et qui m’ont dit qu’avec lui, c’était très tactique et très discipliné. Aujourd’hui, on travaille beaucoup sur ce point, car si tu n’as pas de base solide, c’est compliqué. Il faut qu’on ait une base commune et après, on pourra construire le reste », a fait remarquer Clinton Mata.