Malgré les critiques et contestations des supporters de l’ASSE à son encontre, Roland Romeyer a marqué des points positifs, selon Jean-Luc Dogon.
ASSE : Roland Romeyer veut s’assurer de la pérennité de Saint-Etienne
Roland Romeyer et son associé Bernard Caïazzo sont co-présidents de l’ASSE depuis 2006. Ces dernières années, ils sont critiqués dans leur gestion du club ligérien. Les supporters stéphanois souhaitent qu’ils passent la main à d’autres investisseurs, qui viendraient investir, afin de fait franchir un palier aux Verts. En effet, Saint-Etienne n’a plus gagné le championnat depuis son dernier titre en 1981. Cela fait donc 42 ans ! Le seul trophée remporté reste la coupe de la Ligue en 2013. Pis, l’ASSE évolue en Ligue 2 depuis mai 2022 et sa valeur marchande a chuté.
Roland Romeyer et Bernard Caïazzo souhaitent certes vendre le club et ainsi partir après près de 20 ans à la tête des Verts, mais ils ne trouvent pas un repreneur capable de payer le prix exigé et aussi de garantir la pérennité de l’ASSE. Très attachés au club ligérien, les deux dirigeants, surtout Roland Romeyer, ne veulent pas le voir disparaitre après leur départ. Le président du directoire de Saint-Etienne se considère en effet comme le garant moral de l’emblématique club français.
Jean-Luc Dogon : « Si Romeyer n’avait pas été là, l’ASSE ne serait pas encore vivant »
Roland Romeyer et Bernard Caïazzo ne peuvent cependant plus investir à l’ASSE comme ils le souhaitent. Ils sont épuisés financièrement et ne peuvent pas rivaliser avec des clubs de l’élite, notamment le PSG, avec des budgets colossaux. Malgré cette réalité implacable, le dirigeant de 78 ans a tenu bon longtemps. Il a réussi à maintenir l’ASSE dans l’élite plusieurs saisons, sans grands moyens. C’est ce que Jean-Luc Dogon a confié à Bordeauxlemag, dans un entretien. « On peut le décrier, je sais qu’il est pas mal critiqué, le président Roland Romeyer, mais s’il n’avait pas été là, le club ne serait pas encore vivant », a souligné le technicien.
Comparant la gestion de Bordeaux à celle de Saint-Etienne, il a déclaré : « J’aime les clubs comme Saint-Étienne. Roland Romeyer, on sent qu’il aime le club […] ». D’après Jean-Luc Dogonn, le modèle économique des Girondins de Bordeaux n’est pas viable. Selon lui, Gérald Lopez et là pour faire du business, sans forcément aimer le club. Or , « c’est la base pour un club, pour le faire grandir, pour le faire vivre […] », selon ses explications.