La décision de John Textor de séparer la section féminine de l’Olympique Lyonnais de celle masculine passe mal en France et fait l’objet de critiques.
OL : Un changement de modèle qui déplait
C’est une décision qui fait grincer des dents à la Fédération Française de Football. En effet, la section féminine de l’Olympique Lyonnais devrait bientôt être séparée de l’équipe masculine et passer sous pavillon américain. On annonce l’arrivée de Michele Kang, une femme d’affaires américaine, qui deviendrait actionnaire majoritaire de l’OL féminin. Un changement de modèle programmé par John Textor, et qui n’est pas du goût de plusieurs acteurs du football français. Ils n’ont pas manqué l’occasion de crier leur déception et leur colère lors de l’assemblée générale de la FFF ce samedi.
La gestion de John Textor remise en cause
Présent à l’Assemblée générale, le président du Paris FC s’est montré très critique sur la question relative à la gestion de John Textor à la tête de l’OL. Pour Pierre Ferracci, la décision de de séparer la section féminine et masculine pose un problème de fond. Il dénonce une imposition du modèle américain alors que dans le modèle européen, « ce sont les clubs historiques qui ont développé la mixité ». Celui qui dirige le Paris FC depuis 2012 est révolté et regrette une option qui veut être appliquée au club le plus emblématique de l’histoire du football féminin en France.
On ouvre la boîte de Pandore
Remonté contre ce qui pourrait bouleverser l’environnement du football féminin dans les prochains mois en France, le président du Paris FC n’a pas caché son inquiétude avec deux clubs pros, en D1 Féminine, qui pensent à faire la même chose. Pour Pierre Ferracci, ce faisant, « on ouvre la boîte de Pandore qui est contraire au développement du football féminin. C’est aussi un problème d’équité ». En prenant la décision de se séparer de la section féminine de l’OL, John Textor, qui doit encore, prochainement, passer devant la DNCG, entend sauver le club masculin.