Le processus de la vente de l’AS Saint-Etienne est loin de connaître des avancées, avec des discussions qui sont toujours au point mort.
Romeyer-Caïazzo trop gourmand, ça bloque pour l’AS Saint-Etienne
Plusieurs mois après la mise en vente officielle de l’AS Saint-Etienne, rien n’a évolué. Les deux présidents du club vert, Romeyer et Bernard Caïazzo avaient pris la ferme décision de quitter les affaires après 17 longues années de gestion. Malgré cette envie dévoilée, les deux hommes n’ont visiblement pas l’air d’être prêts à passer le témoin et se retirer définitivement des affaires courantes de l’ASSE. En témoigne leur comportement et leurs exigences qui repoussent pratiquement tous les investisseurs. Ceci dans un contexte où les supporters sont dans l’espérance d’un dénouement rapide dans ce dossier. Sauf que les négociations piétinent et commencent par trop durer avec certains investisseurs.
La «panthère noire» pour sauver Saint-Etienne de l’impasse ?
Même si les choses n’avancent pas, les dirigeants stéphanois continuent tout de même de poursuivre leur quête. Sous l’égide de Bernard Caïazzo, le Conseil de surveillance de l’AS Saint-Etienne s’est rassemblé pour encore évoquer la mise en vente du club. L’objectif n’a pas changé, ils entendent se débarrasser du club du Forez avant le mois de juin prochain. En ce sens, des discussions auraient repris avec d’autres investisseurs en coulisses. On évoque notamment un investisseur américain et l’agent Paulo Tavares, porteur d’un projet nommé «panthère noire». Alors que le club est en train de sombrer sous le poids des dettes, les présidents de Saint-Etienne savent qu’il est urgent de boucler le processus de vente.
Lors de la dernière Assemblée générale de l’ASSE, les responsables sont arrivés à une conclusion. La vente du club est désormais plus qu’une obligation avant le mois de juin. Dans le même temps, Saint-Etienne connaît des difficultés sur le plan sportif et n’est pas assuré de valider son retour en Ligue 1 au terme de la saison en cours. Olivier Dall’Oglio a du pain sur la planche.