Visé par plusieurs affaires judiciaires, le président du PSG, Nasser Al-Khelaïfi, contre-attaque et porte plainte auprès du parquet de Paris.
PSG : Nasser Al-Khelaïfi dénonce des violations du secret de l’enquête
Englué dans de nombreuses affaires judiciaires, Nasser Al-Khelaïfi est passé à l’offensive en lançant une contre-attaque. Le 10 janvier passé, Mediapart a révélé que le président du Paris Saint-Germain fait l’objet d’une seconde enquête contre lui pour travail dissimulé. L’ex-majordome marocain Hicham Karmoussi du patron de l’ECA a porté plainte contre lui « sur les éventuelles infractions de travail dissimulé, et exploitation de personne vulnérable. » Mais selon les avocats de l’homme d’affaires qatari, des documents partiels et sélectifs ont fuité dans le but de nuire à leur client.
Les avocats d’Al-Khelaïfi ont donc annoncé ce vendredi avoir déposé plusieurs plaintes contre X auprès du parquet de Paris pour violations du secret de l’enquête. « Nous déplorons les violations, orchestrées, orientées, parcellaires et tronquées, du secret professionnel, du secret de l’enquête et du secret de l’instruction qui n’ont pour seul objectif que de travestir la réalité des faits et de faire pression sur la justice et sur l’opinion publique », expliquent Maîtres Renaud Semerdjian et Francis Szpine, dans un communiqué transmis au journal L’Équipe. Et ils ne s’arrêtent pas là.
Al-Khelaïfi se défend contre une campagne médiatique
Dénonçant une campagne médiatique contre Nasser Al-Khelaïfi, les avocats du président du club de la capitale française ont aussi saisi la justice pour porter plainte contre X. Selon eux, leur client a été victime de photos trafiquées. « Nous constatons depuis plusieurs semaines de nombreuses publications dans différents médias reprenant une sélection partiale des éléments et documents issus d’informations en cours », précisent Mes Renaud Semerdjian et Francis Szpine. Les conseillers du club de Kylian Mbappé assurent que leur client est « partie civile » dans l’information judiciaire dite des « barbouzeries » du Paris-Saint-Germain, et est « victime notamment d’atteintes à la dignité de sa personne et à sa réputation. » Mes Szpiner et Semerdjian avaient annoncé en avril une plainte en diffamation après des déclarations du lobbyiste dans la presse.