Le président de l’Olympique Lyonnais, Jean-Michel Aulas, a la capacité de changer d’avis sur le PSG aussi facilement que l’on change de chemises. Le président des Gones avait, dès l’arrivée des qataris, cherché à mettre en place une coalition anti-PSG. Il demandait alors à l’OM, Lille et les autres clubs de se surpasser face au club de la capitale pour mettre en échec le projet qatari qu’il voyait alors comme une menace pour le football français.
Lors du dernier mercato, l’homme semblait avoir retourné sa veste puisqu’il prenait le contre-pied de ses homologues dirigeants de clubs européens sur le fair-play financier. Jean-Michel Aulas expliquait en ce moment-là qu’il fallait accorder plus de temps au PSG afin de lui permettre de se mettre en conformité avec les règles du fair-play financier. Inutile de rappeler que Jean-Michel Aulas souhaitait se faire prêter Mamadou Sakho ou Clément Chantôme en ce moment-là.
La réponse des dirigeants parisiens sur ses deux dossiers ayant été définitivement négative, le dirigeant Lyonnais montre un nouvel avis beaucoup plus proche du premier exprimé à l’arrivée des qataris. Aulas critique le partenariat de Paris avec une banque qatarie d’une valeur de 100 M€, en estimant dans les colonnes du quotidien Le Monde, que cette affaire est : « une tentative de contournement » ou « une parade à court terme {…} Le PSG a anticipé le fair-play financier mais ce contrat devra, après retraitement avec la banque liée, s’inscrire dans les prix du marché. Or, ce partenariat maillot est aujourd’hui largement au-dessus. Le PSG habille ses résultats financiers à court terme. »
Le patron Lyonnais vantait la qualité de sa relation avec les qataris il n’y a pas si longtemps. Il se comporte pour le moins étrangement avec ses propos contradictoires sur la gestion du club de la capitale. Quoi qu’il en soit, Nasser Al-Khelaïffi a déjà répondu aux propos des dirigeants des clubs européens qui se substituent quelques fois à l’UEFA, en disant : « Je pense que tous les dirigeants de clubs doivent respecter le travail des autres. Je peux vous assurer que nous n’avons pas de problème avec le fair-play financier. Il existe des règles et nous les respecterons. Il vaut mieux que chacun se concentre sur sa gestion et pas celle des autres. »
Espérant que Jean-Michel Aulas a pris connaissance de la déclaration du dirigeant du Paris Saint-Germain, qui lui au moins, ne s’intéresse pas à ce qui se passe à Lyon en dehors des performances de ce club sur le terrain… !