Le portier italien du PSG, Salvatore Sirigu, recruté lors du premier mercato qatari pour seulement 3,5 millions d’euros est aujourd’hui l’un des éléments importants de l’effectif de Carlo Ancelotti. L’ancien sociétaire de Palerme reconnaît dans une interview à L’Equipe, sa mis en avant au club de la capitale contrairement à Parlerme son ancien club.
« Avant, en Italie, j’étais considéré comme un bon gardien… »
Le natif de Nuoro explique comment il est perçu dans son pays en déclarant : « Avant, en Italie, j’étais considéré comme un bon gardien, mais trop jeune, pas forcément d’avenir, dit-il avant de rajouter : En venant au PSG, je me suis remis en question et cela m’a fait du bien. Mais je suis aussi plus en vue parce que l’image du club a changé en Europe. Jusqu’à présent, les Italiens regardaient très peu les championnats étrangers. Mais, depuis la saison dernière, tout le monde est curieux du PSG.»
« J’ai désormais la culture de la victoire. »
Indiscutable au club francilien, l’ancien numéro deux de Palerme affirme aussi avoir changé sa philosophie du football. « Jusqu’ici, je n’avais jamais réellement joué pour gagner des titres. J’ai désormais la culture de la victoire. Ce nouvel état d’esprit m’a beaucoup aidé pour être plus professionnel », dit-il.
Sirigu servira une fois de plus de rempart à Carlo Ancelotti, même s’il affirme que cela lui fait « bizarre un peu, comme un rêve qui se réalise» de se retrouver en Ligue des Champions. Paris compte sur tous ses joueurs pour faire un résultat face à Porto, objectif qu’une bonne performance de Sirigu pourrait aider à atteindre.