En clôture de la 22e journée de Ligue 1, l’OM défiera le Stade Brestois ce dimanche soir. À la veille de ce choc contre le 4e du championnat, Gennaro Gattuso a fait un terrible aveu sur son groupe.
OM : « L’équipe a peur », constate Gennaro Gattuso
Présent en conférence de presse ce samedi après-midi, l’entraîneur de l’Olympique de Marseille est longuement revenu sur les difficultés que traverse son équipe depuis deux mois. Et même s’il a défendu ses joueurs, le technicien italien avoue tout de même qu’il y a énormément de peur dans le vestiaire avant ce déplacement périlleux à Brest.
« Je pense qu’il y a un problème de peur. On ne peut que s’améliorer. La situation est facile à comprendre, il y a un problème qui vient de l’équipe. Regardez le genre de but qu’on encaisse. C’est un problème de ne pas sentir le danger, de ne pas être attentif.
Cette situation est la même depuis longtemps. On essaie de faire des changements. Après Thionville, on a pris cinq buts sur coups de pied arrêtés », a déclaré Gennaro Gattuso, qui refuse toutefois de s’avouer vaincu face à la crise que traverse l’OM.
« J’ai encore plus d’envie et de hargne »
Si l’OM est parvenu à se qualifier pour les huitièmes de finale de la Coupe de France en battant Thionville (1-0), le 7 janvier dernier, Gennaro Gattuso et ses hommes sont toujours à la recherche d’une victoire en championnat depuis le 17 décembre contre le Clermont Foot (2-1).
« Le problème, ce n’est pas un manque de caractère », tente se justifier l’ex-entraîneur de l’AC Milan, qui insiste sur cette peur qui est survenue. Toutefois, Gattuso se veut rassurant pour la suite de la saison. « J’ai encore plus d’envie et de hargne. On n’a pas baissé les bras. Ce n’est pas du tout ça. Il y a de la frustration. Mais le staff et moi-même on croit en l’équipe.
Il y a encore beaucoup d’enjeux, on ne lâche rien », a ajouté le successeur de Marcelino sur le banc marseillais. Actuellement 8e de Ligue 1, l’OM est à huit points du podium avant de retrouver le Stade Brestois d’Éric Roy, qui a déjà promis d’enfoncer un peu plus les Phocéens dans la crise.