Laurent Nicollin, le président de Montpellier HSC, a évoqué ses retrouvailles, ce dimanche soir, avec son ancien coach Jean-Louis Gasset, fraîchement nommé sur le banc de l’OM.
OM-Montpellier : Laurent Nicollin redoute Jean-Louis Gasset
Trois jours après son succès face au Shakhtar Donetsk (3-1), synonyme de qualification en huitième de finale de Ligue Europa, l’Olympique de Marseille accueille le Montpellier HSC ce dimanche soir, en clôture de la 23e journée de Ligue 1, pour la première de Jean-Louis Gasset sur le banc de l’équipe olympienne.
Très proche du technicien de 70 ans, qu’il considère comme un ami de sa famille, le président montpelliérain, Laurent Nicollin, ne semble pas du tout enthousiaste à l’idée de l’affronter ce dimanche, à l’Orange Vélodrome.
« Ils ont changé d’entraîneur, ils ont pris un très bon entraîneur qu’on connaît très bien », a lancé le dirigeant français au micro de Prime Vidéo. Laurent Nicollin regrette que son homologue Pablo Longoria et Medhi Benatia n’aient pas attendu après cette rencontre pour faire venir Gasset.
« Ils auraient pu attendre une semaine, ça fait un peu chier. C’est toujours pareil, les changements d’entraîneurs, ça nous tombe toujours dessus. Ça m’emmerde, je n’aime pas jouer contre des gens qu’on apprécie et qui nous connaissent par cœur parce qu’ils viennent nous voir tous les matches à la Mosson. Je leur souhaite beaucoup de bonheur, enfin à partir de dimanche à minuit », indique le patron du club de la Paillade. De son côté, Gasset n’a pas non plus caché son émotion pour ses retrouvailles avec son club de coeur.
L’émotion de Jean-Louis Gasset
Ancien joueur et entraîneur de Montpellier HSC, Jean-Louis Gasset entretient un lien particulier avec le club du Haillan. C’est donc tout logiquement que le successeur de Gennaro Gattuso a affiché une émotion palpable à quelques heures d’affronter Michel Der Zakarian et ses hommes.
« Quand je suis revenu à Montpellier dans la peau d’un numéro un, je voulais vivre des challenges. C’était fin janvier, on avait enterré ma femme le jeudi… Montpellier venait de perdre 5-0 à Marseille, et dans la nuit du dimanche, Loulou Nicollin m’a appelé pour me dire qu’il n’y avait que moi qui pouvais les sauver.
Je lui avais dit que je n’étais pas en état, il m’avait dit si. Il restait quinze matches… Comme quoi, ça se ressemble. Au final, on en a gagné cinq, on s’est sauvé, et je suis parti. Montpellier, c’est ma famille » a expliqué l’ancien sélectionneur de la Côte d’Ivoire en conférence de presse ce samedi.