Pierre Ménès constate comme la plus part de ses pairs que le PSG ne peut montrer de réel dangerosité à ses adversaires sans son attaquant vedette, Zlatan Ibrahimovic. Le club de la capitale ne recommence qu’à gagner que depuis le retour d’Ibra, suspendu 2 matchs suite à son mauvais geste sur Stéphane Ruffier lors de la 11ème journée de Ligue 1 contre l’Asse. Après la victoire face à Kiev mercredi dernier en Ligue des Champions, Paris a retrouvé la Ligue 1 avec plus de réussite contre Troyes, qu’il a cartonné 4-0 sans se soucier de séduire par son jeu. Pierre Ménès, justement, trouve que le PSG n’a toujours pas de fond de jeu et qu’il aurait bien pu passer une mauvaise soirée sans Zlatan Ibrahimovic.
Il a confié dans son analyse de la rencontre : « Ce match a pas mal ressemblé au match de Ligue des Champions contre Zagreb, c’est-à-dire une première heure d’une insigne médiocrité voire horripilante, avec énormément de sifflets qui commençaient à descendre des tribunes du Parc. A l’usure, au talent et surtout en contre Paris a fini par creuser l’écart grâce à sa star interplanétaire (Zlatan) et son meilleur joueur depuis le début de la saison (Matuidi). Paris avait ouvert le score très rapidement sur un centre en retrait d’Ibra pour Maxwell. Alors je suis assez surpris que cette passe décisive ne soit pas comptabilisée parce qu’un joueur de Troyes la dévie. Ça fait partie des bizarreries et des pignoleries de certaines commissions. Et ça veut donc dire qu’une passe doit être immaculée pour être validée alors qu’un vieux tir dévié par un genou, un tibia, une hanche et le gant du gardien fera toujours un but. Mais bon… Le PSG a sorti un bon début de match avec pourtant une organisation très frileuse (4 défenseurs et 3 milieux défensif contre le 19e du classement au Parc !). Le problème, c’est qu’après l’ouverture du score le PSG s’est totalement éteint et aurait même dû se retrouver avec un penalty et une expulsion peu avant la pause, lorsque Verratti s’est amusé à tacler Bahebeck dans la surface alors qu’il avait déjà un carton. En toute objectivité, le deuxième jaune et le péno étaient évidents. Mais monsieur Varela, égal à lui-même, ne l’a pas sifflé et après encore 20 bonnes minutes d’atermoiements parisiens au début du second acte, le très joli but de Matuidi a achevé les Troyens. Et puis derrière, Ibra y est allé de son petit doublé, le premier de ses deux buts étant encore assez magnifique, pour changer… Encore deux buts et deux passes dé pour le Suédois : ça prouve une fois encore que même face aux équipes les plus faibles de Ligue 1, la dépendance du PSG a son mentor est énorme. »
Le PSG a provisoirement repris la tête du championnat avant le match Montpellier-Bordeaux et Toulouse – Lyon de ce dimanche à 14h et 17. L’OM clôturera la 14e journée du championnat face à Lille à 21h. Des éventuelles victoires de ses poursuivants direct pourraient changer son rang.