Alexandre Lacazette a donné raison à Antoine Kombouaré, sur la faute commise sur Nathan Zézé, lors du match entre le FC Nantes et Lyon, dimanche.
Coup de coude de Lacazette, le tournant décisif de Nantes-Lyon
Le FC Nantes s’est incliné devant l’OL au stade la Beaujoire (1-3), dimanche, en clôture de la 28e journée du championnat. L’équipe d’Antoine Kombouare a pourtant mené celle de Pierre Sage, pendant 75 minutes de jeu, mais elle a perdu le contrôle du match, dans le dernier quart d’heure. Les Canaris ont concédé 3 buts, inscrits par Alexandre Lacazette (75e), Malick Fofana (77e) et Gift Orban (90e+7). Cependant, le score de cette rencontre aurait été tout autre, car un fait de jeu majeur l’a marqué.
Le capitaine de Lyon a donné un coup de coude, à Nathan Zézé, qui lui a ouvert l’arcade à la 52e minute de jeu. Mais au lieu d’un carton rouge direct, Jérôme Brisard a sorti le jaune pour le Lyonnais. En d’autres termes, Alexandre Lacazette méritait l’expulsion sur sa grosse faute. Ce qui aurait changé le résultat du match perdu par les Canaris. Antoine Kombouaré et son staff ont naturellement pesté contre l’arbitrage, se sentant lésés par la décision prise sur cette action.
Lacazette avoue qu’il méritait d’être expulsé
Ayant revu les images de l’action de jeu litigieuse, le buteur de l’Olympique Lyonnais reconnaît que la faute valait un carton rouge. Il avoue ainsi qu’il méritait l’exclusion. « J’ai revu les images, c’est vrai que c’est impressionnant. J’aurais pu comprendre si j’avais pris le carton rouge », a-t-il déclaré, dans des propos confiés en zone mixte. Alexandre Lacazette admet clairement qu’il y a eu un contact « assez dangereux » avec le défenseur de Nantes, mais assure qu’il n’y est pas allé avec l’intention de faire mal.
L’attaquant Lyonnais donne ainsi raison à Antoine Kombouaré, auteur d’un gros coup de gueule à la suite de cette action et de la décision des arbitres, ceux du VAR compris. Le leader des Gones va même plus loin et reconnaît que Lyon a été chanceux sur ce coup.
« Dans la saison, quelquefois, on n’est pas avantagé, des fois oui. Là, on va dire qu’on a eu de la chance », a-t-il laissé entendre.