Après avoir réussi à franchir l’obstacle Barça en Ligue des Champions, Luis Enrique et le PSG sont loin d’être au bout de leur peine. Le technicien espagnol doit déjà faire face à un autre défi de taille.
Luis Enrique proche d’entrer dans l’histoire du PSG
Après avoir écrit l’histoire avec le FC Barcelone, Luis Enrique est arrivé au PSG pour y laisser son empreinte. Et tout laisse à croire que les planètes sont bien alignées pour lui permettre d’atteindre son objectif. L’Espagnol vient de créer déjà la sensation en envoyant le club cher aux Parisiens en demi-finales de la Ligue des Champions.
Battu 3-2 au Parc des Princes, le Paris Saint-Germain a réussi à renverser la vapeur pour s’imposer 4-1 en Catalogne lors de la manche retour des quarts de finale. C’est une première pour le club français qui ne s’était jamais qualifié après avoir perdu le match aller à domicile. Prochain challenge, battre le Borussia Dortmund en demi-finales pour atteindre une deuxième finale de l’histoire du club.
Dortmund, un adversaire à prendre au sérieux
A Paris, il ne fait aucun doute qu’on croit dur comme fer que cette année est la bonne. Les hommes de Luis Enrique viennent de franchir un obstacle majeur et vont retrouver un adversaire qu’ils connaissent très bien. Le PSG hérite de Dortmund en demi-finales, le même adversaire qu’il avait déjà affronté en phase de groupes avec un bilan d’une victoire à domicile et un nul en Allemagne. Mais pour les prochaines retrouvailles, il faudra s’attendre à tout.
Ancien joueur du PSG, Bernard Lama s’est prononcé, dans un entretien au quotidien Le Parisien, sur le choc à venir entre le club français et son homologue allemand. Il a connu l’expérience d’une demi-finale avec le club de la capitale en étant dans les buts de l’équipe qui a affronté le Milan AC en 1995. Même s’il croit en la qualification du groupe de Luis Enrique, il préfère tout de même jouer la carte de la prudence.
Pour Bernard Lama, ce serait trop prétentieux de penser que le PSG se qualifierait en finale « parce qu’un adversaire est théoriquement moins fort, c’est un comportement qui a souvent été préjudiciable au sport français ». Selon l’homme de 61 ans, « la Ligue des champions, c’est le haut niveau, et Dortmund sera extrêmement difficile à battre ».