Le journal italien Tuttosport a révélé mercredi la liste des 100 jeunes joueurs nommés pour le Golden Boy 2024. Plusieurs jeunes talents français et de Ligue 1 figurent parmi les candidats.
L’hégémonie des talents français
Kylian Mbappé en 2017, Erling Haaland en 2020 ou encore Jude Bellingham en 2023, le trophée du Golden Boy fait souvent la part belle aux futurs meilleurs joueurs de la planète. Lancée en 2003 par le média italien, cette récompense revient pour une nouvelle édition avec de jolis noms en tête d’affiche. Le prestigieux prix a dévoilé les noms des 50 premiers nominés pour l’édition 2024. Parmi eux, la Ligue 1 et les talents français sont bien représentés. Si le championnat de France peut parfois être critiqué pour un niveau irrégulier, un manque de performances en coupe d’Europe ou une économie plus fragile, le développement de jeunes y reste unique et singulier dans les cinq grands champions.
La France a confirmé, son hégémonie en ayant 11 joueurs représentés sur les 100 : Warren Zaïre-Emery, Leny Yoro, Désiré Doué, Mathys Tel, Guillaume Restes, Wilson Odobert, Jeanuël Belocian, Kassoum Ouattara, Mohamed-Ali Cho, Christian Mawissa et Lucas Mincarelli. Mais aussi en nombre de talents évoluant en Ligue 1 avec notamment Ângelo, Habib Diarra, Andrey Santos, Abdukodir Khusanov, Eliesse Ben Seghir, Lamine Camara et Malick Fofana. D’ailleurs, dans le top 25, on retrouve cinq joueurs français dont quatre en Ligue 1.
La France sert de modèle
Ces nominations montrent l’importance du travail de formation effectué par les clubs français et de l’émergence continue de jeunes talents capables de briller sur la scène européenne. Au cours de la cérémonie, Federico Cherubini, dirigeant de la Juventus Turin, a encensé le modèle français tout en critiquant l’Italie : « Même en faisant abstraction de l’exemple de la France qui est hors d’échelle pour tous les autres championnats. Il y a une différence substantielle dans le processus de formation des joueurs entre nous et ces pays, et nous sommes également les derniers de toute l’Europe à former des joueurs pour leur club et dans un monde comme le football qui a besoin de durabilité, c’est impensable aujourd’hui », a-t-il confié sur la scène du théâtre.
Il a d’ailleurs pris en exemple l’Olympique Lyonnais et le Stade Rennais, deux clubs habitués à utiliser rapidement les joueurs formés dans leur école respective et faisant partie des dix écuries européennes les moins frileuses avec respectivement un taux d’utilisation de 45,6 % et 30,6 %.