Vente ASSE : Caïazzo fracasse 777 Partners et David Blitzer

Bernard Caïazzo n’a pas fini avec les révélations sur la vente de l’ASSE. Il livre les coulisses de des négociations avec le groupe 777 Partners et David Blitzer.

Vente ASSE : Caïazzo ne regrette pas l’echec avec 777 Partners

Bernard Caïazzo a fait de nouvelles révélations sur la vente de l’ASSE, ce vendredi, dans Le Progrès. Il ne ménage pas 777 Partners et David Blitzer (54 ans), deux entités qui étaient candidates au rachat de l’AS Saint-Etienne. Dans ses confidences, l’ancien co-propriétaire du club ligérien se réjouit de l’échec des négociations avec les fonds d’investissements et l’homme d’affaires américain.

« Je pense qu’on a eu finalement une chance extraordinaire que le processus soit si long », a-t-il déclaré. « Il y a deux ans et demi, on avait bien avancé avec le groupe 777 Partners. […]. Ils ont rompu les négociations et ils se sont orientés vers le Standard de Liège (en Belgique). Finalement, l’actionnaire n’a pas été payé, le club est dans une situation catastrophique, comme tous les autres clubs de 777 », a expliqué Bernard Caïazzo.

La raison du stop de Caïazzo à Blitzer

Concernant l’investisseur américain David Blitzer, il était intéressé par la reprise en main de l’ASSE après la relégation du club en Ligue 2 en mai 2022. Mais les négociations ne sont pas allées au bout, parce qu’il a refusé un plan social. « Il y a deux ans, quand on descend, on était bien avancé également avec David Blitzer […]. Jusqu’à ce qu’ils nous disent qu’ils ne souhaitaient pas conserver la direction du club et faire un plan social. Là, c’est nous qui avons dit stop », a fait savoir l’ancien associé de Roland Romeyer.

Kilmer Sports, l’heureux élu

Deux ans plus tard, l’ASSE est vendue à Kilmer Sports, un groupe canadien détenu par Larry Tanenbaum (79 ans). Bernard Caïazzo est très heureux d’avoir trouvé un repreneur (milliardaire) qui coche toutes les cases. « Mon moteur numéro un était de trouver des gens capables d’assurer la survie du club », se félicite-t-il.