L’entraîneur Stade Rennais, Julien Stéphan, est revenu sur le match nul concédé face au RC Lens. Il a souligné la domination de son équipe durant une grande partie de la rencontre, mais a regretté un manque de maîtrise en fin de match.
Le Stade Rennais déjà ralenti, Julien Stéphan en rage
Sorti d’une victoire 3-0 face à Montpellier, le Stade Rennais semblait sortir la tête du trou après deux défaites consécutives. Mais les Bretons ne sont pas parvenus à enchaîner ce samedi face au RC Lens. Alors qu’ils tenaient un nouveau succès face aux Lensois, les hommes de Julien Stéphan ont finalement perdu deux précieux points avec le but de l’égalisation concédé dans le temps additionnel. Une fin de match que l’entraîneur breton n’a pas appréciée.
« C’est rageant parce qu’on a raté les 10 premières minutes et nos 7-8 dernières minutes. Le reste, je pense qu’on a dominé cette équipe de Lens une bonne partie de la rencontre. En début de match, ils ont réussi à nous surprendre, mais on a rapidement repris le contrôle. Puis, en fin de match, on a inexplicablement reculé, alors qu’on aurait dû continuer à avancer. On a été punis pour cette erreur », a-t-il déploré.
Julien Stéphan n’accable pas Mandanda et retient le positif
L’entraîneur du Stade Rennais a également évoqué la sortie manquée de Steve Mandanda sur la dernière action à l’origine du but lensois : « Le discours qu’il a tenu auprès de vous est le même qu’il a tenu dans le vestiaire. J’élargis l’observation et je la définis sur une période plus large que cette dernière action. Il y a 7-8 minutes où on a trop reculé », a-t-il réagi.
Concernant la performance de ses joueurs, Stéphan s’est montré satisfait : « Dans ce qui a été produit une très grande partie de la rencontre, c’est convaincant ce qu’on fait, dans la générosité, dans l’intensité. L’avancée de l’équipe va dans le bon sens. Mais si on veut aller là-haut, ce sont des matchs qu’on doit gagner. »
L’entraîneur rennais a également évoqué la complémentarité de Santamaria et Matusiwa au milieu de terrain : « Ils ont été très bons. Ça peut répondre à quelques interrogations sur la complémentarité des uns et des autres. »