Le technicien du Stade Brestois, Eric Roy, a piqué une colère noire après la nouvelle défaite face à l’AJ Auxerre, à quelques jours du choc en Ligue des Champions.
Stade Brestois : Eric Roy en colère !
Le Stade Brestois a perdu plusieurs de ses hommes forts de la saison dernière, qui avaient activement contribué à la bonne performance de l’équipe en Ligue 1 et à sa qualification pour cette édition de la Ligue des champions.
Le club breton souffre déjà en ce début de saison. Les hommes d’Eric Roy ont encaissé deux défaites lors des trois premières journées du championnat de France. Ils ont été battus par l’Olympique de Marseille (5-1) lors de la première journée, par le RC Lens (2-0) lors de la deuxième, avant de glaner trois points face à l’AS Saint-Étienne (4-0) à l’occasion de la troisième journée. Ils ont ensuite chuté face au PSG (3-1) et ont rebondi face au Toulouse (2-0).
En déplacement sur le terrain d’Auxerre en ouverture de la sixième journée, les Brestois ont lourdement chuté (3-0) à quelques jours du choc face au RB Salzbourg en Ligue des Champions. Cette nouvelle défaite provoque la colère d’Eric Roy. Plus que le score, c’est l’attitude de ses joueurs qui a profondément déçu le technicien breton.
« Il n’y avait pas d’engagement, pas d’intensité, pas d’agressivité. On a été battu dans les duels, battu dans le jeu tout simplement. On peut raconter tout ce qu’on veut, le football ça reste un rapport de force, ce soir on a été incapable de rivaliser. C’est très décevant car ça fait très très longtemps que je n’ai pas vu mon équipe aussi apathique, aussi faible dans son contenu », a lâché Roy après la rencontre.
Eric Roy a lancé un avertissement clair à son vestiaire, insinuant que certains joueurs auraient peut-être déjà la tête au match de Ligue des champions. Une attitude qu’il ne tolérera pas.
« Je ne sais pas comment l’appeler aujourd’hui. S’ils avaient la tête à mardi, il n’y en a pas beaucoup qui joueront. Il faut être bon à tous les matchs si tu veux espérer postuler dans le onze de départ quel que soit le match. Le match le plus important c’était ce soir, ce soir, pas celui de mardi, qui deviendra le plus important dans une heure, car c’est le prochain », a-t-il ajouté.