Le dimanche dernier, l’Olympique Lyonnais (OL) a difficilement battu le Toulouse FC sur un score de 2-1, grâce à un but décisif de Malick Fofana. Ce résultat permet aux Gones de renouer avec la victoire en Ligue 1 après leur défaite contre l’OM. Cependant, cette performance a été ternie par un incident regrettable en tribune.
Des supporters de l’OL accusés de propos racistes
Lors de la rencontre entre le Toulouse FC et l’OL, un dérapage raciste aurait été commis par des supporters lyonnais. Selon un témoignage recueilli par Le Progrès, un spectateur a affirmé avoir entendu un chant à connotation raciste : « La France aux Français ». Ce slogan aurait été scandé par un groupe d’Ultras lyonnais dans le parcage visiteurs au Stadium Municipal de Toulouse. John Textor, président de l’OL, a immédiatement présenté des excuses aux victimes de cet incident.
Le racisme, un problème récurrent chez certains supporters lyonnais
Il est important de rappeler que ce n’est pas la première fois que des supporters lyonnais sont impliqués dans des dérapages racistes. En octobre 2023, avant l’Olympico au Vélodrome, certains d’entre eux s’étaient déjà distingués par des cris de singe et des chants racistes comme à Toulouse visant les supporters de l’Olympique de Marseille.
À cette époque, John Textor avait fermement condamné ces comportements inacceptables : « Le club demande l’identification des responsables de ces actes contraires à la loi et aux valeurs de l’OL. Nous sommes déterminés à éloigner ces individus des tribunes », avait déclaré l’OL dans un communiqué officiel.
Des incidents qui ternissent l’image du club
En plus de ces incidents, un autre événement déplorable s’est produit en mai 2024, lors de la finale de la Coupe de France, lorsqu’un supporter lyonnais a agressé une femme voilée, en lui arrachant violemment son hijab. Ces scènes regrettables ternissent l’image du club, malgré les efforts déployés par la direction pour combattre ces comportements.
John Textor, président de l’Olympique Lyonnais, devra prendre des mesures radicales pour éradiquer ces actes antisportifs et racistes, même si le club s’est déjà engagé dans cette démarche.