Les nouveaux dirigeants de l’ASSE avaient promis de ne pas engager de dépenses excessives sans garantie de résultats. Ils tiennent leurs engagements, en évitant les investissements à haut risque.
ASSE : Un mercato malin pour un budget serré
Promue en Ligue 1 à l’issue de la saison dernière, l’ASSE, malgré un budget parmi les plus modestes de l’élite, affiche une ambition mesurée.
Bien que soutenu par Kilmer Sports Ventures, un groupe disposant de moyens financiers importants, le club stéphanois n’a pas cédé aux sirènes d’un mercato démesuré. Le nouveau président, Ivan Gazidis, et son équipe ont privilégié un recrutement ciblé et économique, investissant une vingtaine de millions d’euros pour neuf nouveaux joueurs.
Afin de préserver la santé financière du club, l’AS Saint-Étienne a fait preuve d’une grande rigueur dans ses négociations. De nombreux joueurs convoités ont été écartés, soit en raison d’un montant de transfert jugé excessif, soit en raison de prétentions salariales trop élevées. Parmi eux, on peut citer Irvin Cardona, Sebastian Nanasi, Fodé Ballo-Touré, Ludovic Ajorque ou encore Thierno Barry.
Selon Peuple-Vert, le nouveau président aurait instauré un plafond salarial pour les nouveaux joueurs, notamment au poste de latéral, fixant un salaire mensuel maximal de 30 000 euros. Ce « salary-cap revisité » accorde une part variable importante aux contrats, afin de motiver les joueurs tout en maîtrisant la masse salariale.
Réduction de la masse salariale
Face à la baisse des droits TV et à la crise financière qui touche le football français, Kilmer Sports Ventures a opté pour une gestion prudente. Pour réduire la masse salariale, le club a également cherché à céder certains joueurs aux salaires élevés, comme Anthony Briançon, Florian Tardieu et Thomas Monconduit.
Si l’ASSE envisage de se renforcer lors du mercato d’hiver pour assurer son maintien en Ligue 1, elle entend bien rester fidèle à son modèle économique, en privilégiant des recrutements ciblés et en maîtrisant les dépenses.