Il y a quelques jours, Laurent Nicollin, président du Montpellier HSC, a exprimé son mécontentement face aux mauvaises performances de l’équipe dirigée par Michel Der Zakarian. Son discours a été perçu comme un avertissement clair à l’entraîneur. Dans une interview accordée à 90 Minutes, le technicien arménien a tenu des propos qui semblent être une réponse directe au président du club héraultais.
L’engagement de Michel Der Zakarian envers Montpellier : une histoire de passion
Ancien joueur, Michel Der Zakarian a également débuté sa carrière d’entraîneur au sein du Montpellier HSC. « J’ai été adjoint pendant dix mois lorsque Michel Mézy a repris l’équipe. Nous sommes remontés en Ligue 1 en 2001. Ensuite, je suis retourné à la formation avant de reprendre l’équipe après mon départ de Reims », a-t-il déclaré. Fort de son parcours, l’entraîneur de 61 ans réaffirme son attachement profond au club montpelliérain, se réjouissant de continuer à faire partie du staff.
« Je prends plaisir à venir chaque matin travailler avec mon groupe. J’ai reçu des offres de la sélection arménienne, mon pays natal, mais pour l’instant, j’ai envie de continuer à travailler au quotidien ici. Il y a des moments difficiles, surtout après une défaite, où tu te sens abattu pendant deux jours. Mais dès que je retrouve mon groupe, tout repart », a ajouté Michel Der Zakarian, semblant répondre à Laurent Nicollin, qui a laissé entendre qu’il pourrait envisager un changement d’entraîneur.
🎙️ Avant PSG-Montpellier, entretien avec Michel Der Zakarian.
— 90football (@90footballFr) August 23, 2024
💬 «On est drogué de foot ! Addict à coacher.»
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Der Zakarian exprime sa frustration face aux défaites
Pour démontrer son implication totale au sein du club, l’entraîneur arménien a partagé à quel point chaque défaite l’affecte. « Perdre des matchs n’est jamais agréable, surtout avec un club que j’aime profondément. En tant qu’entraîneur, tu es constamment focalisé sur ton groupe, sur ce que tu peux faire pour améliorer les performances sur le terrain », a-t-il confié.
Il a également évoqué les répercussions que son travail peut avoir sur sa vie personnelle et familiale. « C’est difficile pour ma famille aussi. Nous ne sommes pas souvent là les week-ends, et parfois, nos proches subissent notre stress. Cela fait 40 ans que nous sommes ensemble avec mon épouse. Elle aimait le football d’autrefois, mais celui d’aujourd’hui, un peu moins », a-t-il conclu avec humour.