Le verdict final de la commission paritaire des recours de la Ligue de Football Professionnel dans le conflit financier opposant le PSG à Kylian Mbappé est attendu le 25 octobre 2024. Kylian Mbappé pourrait perdre la bataille. Explications !
Kylian Mbappé risque de perdre son bras de fer avec le PSG
La commission paritaire des recours de la Ligue de Football Professionnel (LFP) a reporté sa décision finale dans le conflit financier qui oppose le PSG à Kylian Mbappé. Le champion du monde 2018 a saisi la commission juridique de la LFP le 8 août dernier et a réclamé 55 millions d’euros au titre de salaires et primes impayés.
Après avoir écouté les deux parties, la commission juridique avait d’abord préconisé une médiation pour résoudre ce différend, une proposition que Mbappé a rapidement rejetée. Face au refus du joueur, la Commission a finalement demandé au PSG de lui verser le montant dû. Le Paris Saint-Germain a, à son tour, fait appel de cette décision.
Les deux camps se sont retrouvés devant la LFP ce mardi pour tenter de trouver une solution à cette situation. La commission paritaire des recours a décidé de repousser le verdict final au 25 octobre 2024.
Selon les informations de Santi Aouna, journaliste de Foot Mercato, Kylian Mbappé pourrait ne pas avoir gain de cause. En effet, les représentants du PSG veulent s’appuyer sur des déclarations de Kylian Mbappé après le Trophée des Champions pour gagner ce bras de fer.
« Avec l’accord que j’ai passé avec le président cet été, peu importe ma décision, on a réussi à protéger l’ensemble des parties et la sérénité du club pour les défis à venir », avait déclaré Kylian Mbappé après le Trophée des Champions face au Toulouse FC.
Le conflit entre les deux parties remonte à l’été 2023, lorsque le joueur avait proposé de revoir à la baisse certaines clauses de son contrat afin d’aider le club à faire face à ses difficultés financières. Mais les négociations n’ont abouti à aucun accord.
Parmi les sommes réclamées par Kylian Mbappé figure notamment une prime de fidélité d’un montant de 30 millions d’euros bruts, ainsi que ses trois derniers mois de salaire. Le dossier pourrait encore évoluer jusqu’à un possible recours devant les Prud’hommes.