L’OL a sanctionné ses supporters pour les propos tenus lors des incidents survenus à la fin du match contre le FC Nantes. Néanmoins, Laurent Prud’homme estime que les interdictions de stade ne sont pas suffisantes pour éradiquer la violence dans les enceintes sportives.
Lutte contre le racisme et les violences : l’OL sollicite l’implication des pouvoirs publics
Laurent Prud’homme, directeur général de l’OL, a vivement dénoncé, mercredi dernier, lors d’une table ronde sur la lutte contre le racisme dans les stades, l’insuffisance des sanctions actuelles contre les supporters violents.
Revenant sur les incidents survenus lors des matchs OL-FC Nantes et OL-RC Strasbourg, le dirigeant lyonnais a souligné l’inefficacité des interdictions commerciales de stade (ICS). « Malheureusement, les ICS n’ont que très peu d’impact », a-t-il regretté. « Elles sont trop courtes et ne sont pas suffisamment dissuasives. Il est trop facile d’échapper à ces sanctions. »
Pour lutter efficacement contre les violences dans les stades, Prud’homme plaide pour une intervention plus ferme des pouvoirs publics. « Tous les acteurs doivent travailler de concert pour mettre en place des sanctions individuelles plus sévères », a-t-il déclaré, évoquant notamment les interdictions administratives (IAS) et judiciaires (IDS).