Jonathan Gradit était au banc lors de la victoire du RC Lens sur le terrain de l’ASSE. Une situation qui coïncide avec le retour de Kevin Danso, titulaire pour l’occasion. En conférence de presse, le défenseur français a tenu à apporter des clarifications sur son absence dans le onze de départ.
RC Lens : Jonathan Gradit, une gestion intelligente de la part de Will Still
La concurrence s’annonce bien rude au poste de défenseur central du RC Lens. Avec le retour de Kevin Danso, Will Still dispose d’une option supplémentaire pour son arrière-garde. Le défenseur central autrichien vient renforcer un secteur où Abdukodir Khusanov et Jonathan Gradit réalisent déjà un début de saison très convaincant. L’entraîneur des Sang et Or aura désormais un embarras de choix pour composer sa défense.
Alors qu’il a été laissé au banc de touche contre l’ASSE, Jonathan Gradit ne s’en plaint pas. En conférence de presse, le défenseur central a tenu à apporter des clarifications sur son absence dans le onze de départ. L’international français a évoqué une gestion de son retour de blessure. « C’est très simple. J’avais trois entraînements dans les jambes. Dans la semaine, je savais déjà que je n’allais pas commencer le match de Saint-Étienne », a expliqué d’entrée le joueur du RC Lens.
« Que Kevin soit là ou pas, c’était prévu comme ça. Comme je l’ai dit, on a une relation très fusionnelle avec le coach dès le départ. Il n’y a pas de tabou entre nous. Il me l’a dit directement dès que j’ai repris, parce que je n’étais pas à 100 %. Ça m’a arrangé aussi, je ne vais pas vous le cacher, parce que je ne me sentais pas au top de ma forme avec cette trêve de deux semaines », a réagi Gradit.
Une concurrence saine et stimulante
Loin de voir le retour de Kevin Danso comme un problème, le joueur de 31 ans évoque une concurrence saine dans le groupe lensois. « c’est une concurrence très saine. Elle ne date pas d’hier, cette concurrence. On avait ce débat la saison passée aussi, parce que Kodir est un très bon joueur, Kevin aussi. Et les joueurs qui sont là actuellement sont les joueurs de la saison passée, donc la concurrence ne date pas d’hier », a clarifié Jonathan Gradit, qui n’a pas peur de la concurrence.
« Je vais toujours me donner à 3000 %, je serai performant, ça posera des problèmes au coach, et c’est très bien comme ça. Pour ceux qui me suivaient un peu en Ligue 2, c’est un peu à l’image de ma carrière. On m’a toujours remis un petit peu en question », a-t-il rassuré.