La pression monte sur Julien Stéphan : Le Stade Rennais peut-il rebondir face au Havre AC ?

Julien Stéphan est sous pression avant la rencontre entre le Stade Rennais et Havre AC. Les critiques se multiplient et des voix réclament son licenciement.

Stade Rennais-Le Havre : Un match décisif pour l’avenir de Julien Stéphan

Julien Stéphan est-il sur un siège éjectable ? Les résultats décevants du Stade Rennais ces dernières semaines mettent de plus en plus la pression sur le technicien breton. Après deux défaites et un match nul sur les trois dernières rencontres en Ligue 1, les Rouge et Noir doivent impérativement réagir face au Havre AC ce vendredi.

Les critiques se multiplient à l’encontre de Julien Stéphan, pointé du doigt pour un jeu peu convaincant et un manque de résultats. Les supporters, excédés, réclament un changement à la tête de l’équipe. En cas de nouvelle contre-performance, l’entraîneur rennais pourrait être remercié. Des noms circulent déjà avec insistance, dont celui d’Igor Tudor, pour le remplacer.

Conscient de la situation difficile, Julien Stéphan assure rester serein et concentré sur son travail. « Parler de moi n’est pas le sujet, ce n’est pas opportun, et ce n’est pas l’enjeu de ce match. L’enjeu vendredi, c’est de gagner pour enclencher quelque chose. Je le répète, ce groupe a vraiment besoin de vivre des expériences positives pour déclencher de la confiance afin d’enchaîner derrière. », a déclaré le coach rennais en conférence de presse mercredi dernier.

Le Stade Rennais, 13ème au classement avec 8 points en huit journées, n’a plus le droit à l’erreur. Une victoire face au Havre, actuellement 16ème avec 6 points, est impérative pour se relancer et retrouver la confiance.

« Je reste moi-même, je ne montre rien, je pense que je vis cela de manière assez sereine et apaisée… Je dois surtout rester focalisé avec le staff sur ma tache qui est d’accompagner ce groupe-là, le développer, faire des choix, l’orienter, pour obtenir des résultats. Quand ils ne sont pas là, on connaît ce métier et on sait que le premier fragilisé, c’est l’entraîneur. C’est la règle. Mais il y a une très forte détermination de ne pas lâcher, de lutter contre les vents contraires. », a-t-il ajouté.