Vainqueur du Stade de Reims (2-1) le week-end dernier, l’AJ Auxerre rêve de reproduire cet exploit face à l’Olympique Lyonnais ce dimanche. Cependant, cette mission s’annonce difficile pour les Auxerrois, qui affronteront une équipe revancharde après une défaite en Ligue Europa cette semaine. En conférence de presse, Christophe Pélissier s’est exprimé sur les enjeux de la rencontre.
Comment Auxerre prévoit de contrer l’attaque de l’OL : analyse et stratégie
Lors de la conférence de presse d’avant-match, Christophe Pélissier a souligné : « L’OL est destiné à figurer dans le Top 5 de la Ligue 1, voire plus haut. Pour moi, c’est une équipe du calibre de Monaco. » Il est conscient que son équipe aura face à elle « une formation très solide, et leur défaite en Ligue Europa ne joue pas en notre faveur. C’est déjà un exploit que Besiktas ait gagné, et j’espère que nous pourrons en faire autant. » Malgré tout, l’entraîneur de l’AJ Auxerre reste confiant : « On devra livrer une prestation très solide. C’est une opportunité, et il ne faut pas y aller en victimes. » Selon lui, une victoire contre l’OL repose sur une stratégie équilibrée, tant en défense qu’en attaque.
« Il nous faudra une assise défensive très forte et de la solidité individuelle. Mais il ne faudra pas seulement défendre pendant 95 minutes. Il faudra avoir des phases de possession, des moments où l’on pourra les mettre en difficulté. Nous n’avons rien à perdre sur un match comme celui-là », a-t-il ajouté, faisant référence aux dernières contre-performances de l’AJ Auxerre.
Pélissier a également souligné la nécessité de progresser à l’extérieur : « Il ne faut pas se focaliser sur notre manque de points à l’extérieur. Nous savons où nous avons failli. En encaissant une moyenne de trois buts par match, il est impossible d’obtenir des résultats. Nous devons renforcer notre défense, respecter les hauteurs de bloc et maintenir un équilibre. C’est ce qui nous a fait défaut à Saint-Étienne, car cela permet à l’adversaire de prendre de la vitesse si nous ne sommes pas bien en place. Nous devons mieux gérer cela collectivement », a-t-il conclu.