Plus de dix ans après avoir racheté le PSG, le Qatar pourrait bouleverser le monde du sport en Europe dans les mois à venir. Nasser Al-Khelaïfi et les siens préparent un coup historique qui risque de faire parler.
Derrière le PSG, le Qatar vise une autre conquête sportive
Depuis son rachat du Paris Saint-Germain en 2011, Qatar Sports Investments (QSI) n’a cessé d’étendre son influence dans le monde du sport. Après le football, le padel et d’autres investissements, c’est désormais la Formule 1 qui pourrait bien attirer l’attention du fonds souverain qatari.
En effet, de plus en plus d’indices laissent penser que QSI est sur le point d’entrer dans le capital d’Audi, le constructeur allemand qui prépare son arrivée en Formule 1 en 2026. Cette alliance permettrait à Audi de bénéficier des importants moyens financiers de QSI, indispensables pour développer une écurie compétitive face aux géants historiques de la discipline.
Un investissement stratégique
Pour le Qatar, cet investissement s’inscrit dans une stratégie plus globale visant à renforcer son image à l’international et à diversifier ses actifs. En devenant un acteur majeur de la Formule 1, le pays du Golfe pourrait accroître sa visibilité et attirer de nouveaux investissements. L’arrivée de QSI en Formule 1 pourrait bouleverser l’équilibre des forces en place.
Avec ses moyens financiers quasi illimités, le fonds souverain qatari pourrait rapidement faire de l’écurie Audi une force dominante. Cette perspective inquiète certains observateurs, qui craignent une trop grande concentration des richesses dans les mains d’un seul acteur.
Mais quid du Paris Saint-Germain ?
Les récentes ventes de parts du PSG et les tensions autour du Parc des Princes ont alimenté les spéculations sur un éventuel désengagement du Qatar du football français. Cependant, il est trop tôt pour affirmer que le Qatar va délaisser le club parisien.
Les investissements dans la Formule 1 et dans d’autres sports ne sont pas nécessairement incompatibles avec un engagement continu dans le football. L’avenir nous dira si le Qatar deviendra le nouveau maître de la Formule 1. Une chose est sûre, l’arrivée de QSI dans cette discipline promet d’être riche en rebondissements.