Le RC Lens a connu quelques départs majeurs au cours du dernier mercato estival. L’un des départs les plus importants reste celui de Franck Haise, qui lâche lâche une révélation sur ses derniers moments chez les Sang et Or.
Le calvaire de Franck Haise au RC Lens : Un récit en toute franchise
Après quatre ans passés en tant qu’entraineur principal du RC Lens, Franck Haise a décidé d’aller voir ailleurs. L’entraîneur de 53 ans a pris la direction de l’OGC Nice où il est nommé pour une nouvelle expérience. S’il a connu d’excellents moments chez les Sang et Or, notamment la qualification en Ligue des Champions, le technicien français a dû aussi composer avec le stress lié aux nombreuses exigences de ses fonctions au RCL.
Dans une interview accordée à L’Équipe, Franck Haise, l’ancien entraîneur du RC Lens, a levé le voile sur les raisons de son départ pour l’OGC Nice. L’entraîneur français a évoqué une période particulièrement difficile marquée par une surcharge de travail et un épuisement mental. « À l’été 2023, j’avais coupé physiquement mais pas suffisamment sur le plan psychologique », a-t-il confié.
« Ensuite, il y a eu un enchaînement de matches, un mercato tardif, des choses à faire dans l’urgence, un début de saison compliqué. Et après la trêve de septembre, il y a eu l’enchaînement fort des matches. Il y avait très peu de moments de coupure et j’ai senti que la fatigue… Je sentais à un moment que mon énergie était moindre », a ajouté Haise.
Franck Haise est passé près du burn-out à Lens
En cumulant les fonctions d’entraîneur et de manager général au RC Lens, Haise s’est retrouvé submergé par les responsabilités. « Vous ajoutez 500 interventions médias par an, et vous ne coupez jamais, psychologiquement. Vous faites des nuits de plus en plus compliquées », confie-t-il.
L’entraîneur a même envisagé d’arrêter sa carrière : « Je me suis dit, ça va être long. J’aurais arrêté à la fin de la saison », a-t-il révélé. En se déchargeant de ses fonctions de manager général, Franck Haise a retrouvé une énergie nouvelle : « Ça me faisait gagner 20 % de temps et de charge mentale. Mais c’a été direct une reprise d’énergie. Vraiment. Je me suis dit là, j’ai fait le bon choix. »