En marge du tirage au sort de la Coupe du Monde des Clubs, Nasser Al-Khelaïfi s’est exprimé sur l’avenir du PSG après le départ de son ancienne star Kylian Mbappé. Le président du Paris SG a notamment évoqué l’avènement d’un nouveau leadership au sein de l’effectif des Rouge et Bleu.
Al-Khelaïfi : « Notre plus grande star, c’est le projet PSG »
Le président du PSG, Nasser Al-Khelaïfi, a marqué un tournant dans l’histoire du club parisien. Dans une interview accordée à Marca, l’homme d’affaires qatari a clairement affirmé que l’ère des superstars individuelles était terminée au Paris Saint-Germain. Désormais, c’est le club lui-même qui incarne la nouvelle star.
En dépit de sa domination en Ligue 1, le Paris SG connaît des difficultés en Ligue des Champions, n’ayant remporté qu’un seul match sur cinq et restant incertain de sa qualification avant d’affronter le RB Salzbourg en Autriche.
Malgré ces résultats mitigés, Nasser Al-Khelaïfi se montre confiant dans la nouvelle direction prise par le club. Il souligne l’importance de construire un collectif solide et de miser sur la formation de jeunes talents.
« La nouvelle superstar du Paris Saint-Germain est l’équipe », a déclaré le patron du club parisien, avant d’ajouter : « nous avons certes de grandes individualités, mais c’est l’union de tous qui nous permettra de franchir de nouveaux paliers. » Alors que les critiques pleuvent suite au changement de politique dans le recrutement, Al-Khelaïfi voit cette évolution comme une « amélioration, pas une révolution. »
Le patron de BeIN Group insiste notamment sur la nécessité de prendre le temps de construire un projet à long terme, tout en restant compétitif sur le court terme.
« Nous pensons également à court, moyen et long terme, et nous ne nous contentons pas de regarder devant nous et de réagir de manière impulsive et émotionnelle à tout ce qui se passe. Avoir une équipe jeune, construire une identité. Bien sûr, nous voulons gagner tous les matches, nous voulons être compétitifs dans toutes les compétitions, c’est certain. Mais avec patience et persévérance : une évolution, pas une révolution hebdomadaire, comme je ne cesse de le répéter », a expliqué le président de l’ECA.