Héroïque face au PSV Eindhoven en Ligue des Champions, Marco Bizot était absent des cages lors du match contre le FC Nantes en Ligue 1 le week-end dernier. En conférence de presse, l’entraîneur Éric Roy a révélé les raisons de cette absence inattendue.
Éric Roy donne des nouvelles de Marco Bizot
Le Stade Brestois doit une grande partie de sa qualification pour les barrages de la Ligue des Champions à un Marco Bizot en état de grâce. Face au PSV Eindhoven, le gardien néerlandais de 33 ans a livré une prestation exceptionnelle. Avec cinq arrêts décisifs, dont quatre réalisés dans la surface de réparation et un sur une sortie aérienne, il a été infranchissable.
Son rôle clé lors de cette rencontre lui a valu d’être désigné homme du match. Son nom a été acclamé par les supporters dans le stade et par ses coéquipiers dans les vestiaires. Cependant, derrière cette performance mémorable se cachait une blessure passée inaperçue aux yeux des médias. Ce n’est qu’après la victoire face au FC Nantes qu’Éric Roy a dévoilé les détails en conférence de presse :
« Marco a eu un problème après le match contre le PSV, pas forcément lié au coup qu’il a reçu sur le haut du tibia. Il a surtout ressenti une gêne à l’épaule après le match », a expliqué l’entraîneur brestois.
Cette gêne est en réalité liée à une ancienne blessure. Le portier néerlandais avait subi un petit arrachement à l’épaule il y a quelques années, et cette blessure s’est réveillée après une mauvaise chute lors du match contre le PSV. « Il avait du mal à lever le bras. C’est un peu compliqué pour un gardien », a ajouté Éric Roy.
Grégoire Coudert saisi sa chance
En l’absence de Marco Bizot, Éric Roy a dû improviser. Il a choisi de donner sa chance à Grégoire Coudert, qui a effectué sa première apparition en Ligue 1 cette saison. Une décision gagnante, puisque le Stade Brestois a réussi à s’imposer contre le FC Nantes. Malgré la victoire, l’entraîneur reste préoccupé par l’état de santé de Bizot.
Le retour de l’ancien joueur de l’AZ Alkmaar est prévu pour janvier 2025. En attendant, Éric Roy se montre optimiste : « Avec les vacances, ça devrait rentrer dans l’ordre. On le retrouvera en pleine forme en janvier. »