Lors d’une interview exclusive à C +, J. Fernandez est revenu sur les conditions de son départ de l’AS Nancy. Il indique notamment que Y. Mollo et A. Luiz sont partis sans même qu’il en soit informé. Son contrat de démission a été signé dans les tribunes, en catimini, avec le Pdt adjoint, sans même qu’il puisse obtenir un RV avec le Pdt Rousselot.
On lui a signifié qu’il n’aurait plus, désormais, aucun avis à donner sur le recrutement, dans les deux sens (id est arrivées et départ). Il est enfin revenu sur les accusations de mercenaire dont il a fait l’ objet et a indiqué n’avoir fait valoir aucune prétention salariale pour les deux années et demi restant encourues.
Selon lui, un sauvetage du club était possible (il a cité l’exemple espagnol de Saragosse, à 12 pts du premier relégable, qui s’était finalement maintenu) à condition de modifier l’équipe, ce qui, visiblement, lui était interdit.
Cela dit (ou ceci dit, comme vous voulez), le club se remet à gagner, comme lors de cette 22 e j., contre Lorient. Je donne, ironiquement, à cet effet paradoxal d’un départ d’entraîneur, le nom d’ « effet Glapion ».
L’effet Glapion , parapsychocomédie de Jacques Audiberti, en 2 actes (1959) : « La vie est faite d’illusions. Parmi ces illusions, certaines réussissent. Ce sont elles qui constituent la réalité. » (Extrait de la pièce).