Transfert : Le PSG déclenche une «guerre idiote» contre l’OL

Le match OL-PSG (2-3) a été le théâtre de vives tensions. L’affaire Thiago Almada est notamment au cœur de cette ambiance délétère, et le président John Textor n’ a pas mâché ses mots.

Tensions autour du prêt de Thiago Almada à l’OL, le PSG a déposé une réserve

Ce dimanche soir, le match entre l’OL et le PSG (2-3)  été marqué par des tensions sur le terrain, mais aussi en coulisses. Le club parisien a en effet déposé une réserve concernant la participation de Thiago Almada, prêté par Botafogo, club appartenant également à la galaxie Eagle Football, au même titre que l’Olympique Lyonnais.

Cette action n’est pas isolée, puisque d’autres clubs, tels que Toulouse, Marseille et Reims, ont fait de même ces dernières semaines. Le propriétaire de l’OL, John Textor, confirme ces informations et il y voit une manœuvre coordonnée des dirigeants de ces clubs, tous proches de Nasser Al-Khelaïfi, le président du PSG.

Le milliardaire américain croit en un complot anti-OL et dénonce une « guerre interne stupide et idiote » contre son club. « Ils ont déposé une réserve contre Thiago Almada ce soir (…) Ce sont les dirigeants triés sur le volet par Nasser qui se sont tous coordonnés », a-t-il déclaré en zone mixte

John Textor fait des précisions sur ce recrutement

Pour Textor, ces réserves sont incompréhensibles d’autant plus que le club rhodanien a respecté les règles en vigueur. Il précise que Thiago Almada était déjà à l’OL avant les sanctions de la DNCG et qu’il attendait simplement l’ouverture du mercato pour être enregistré. « Donc le fait qu’ils continuent d’empiler les réserves, match après match, c’est de la pure politique », a-t-il ajouté.

Cette affaire met ainsi en exergue les tensions qui existent entre des clubs de Ligue 1, notamment sur la question du fair-play financier et du recrutement. Quoi qu’il en soit, la question qui pose désormais est de savoir si ces réserves déposés par le PSG et les autres clubs de Ligue 1 aboutiront à des sanctions sportives ou si elles resteront lettre morte.