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Un manque de solution ces derniers mois à l’OM, Roberto De Zerbi semble avoir enfin trouvé la recette magique qui manquait à son équipe. Au-delà de la mise au vert à Rome, c’est aussi une décision forte qui va faire basculer la fin de saison de l’Olympique de Marseille.
De Zerbi révolutionne l’OM avec un choix fort
Dimanche soir au Vélodrome, l’Olympique de Marseille a signé une éclatante victoire contre Brest (4-1). Mais au-delà du score, c’est bien la profonde métamorphose tactique orchestrée par Roberto De Zerbi qui a frappé les esprits. Exit le traditionnel 3-4-2-1 : le technicien italien a opté pour un 4-2-3-1 audacieux, tout en repositionnant Mason Greenwood en ailier et Geoffrey Kondogbia dans une défense centrale à deux.
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Interrogé après la rencontre, De Zerbi a reconnu avoir mûrement réfléchi à cette évolution : « La presse marseillaise m’a poussé à changer ma formation. Je n’aime pas forcément le bloc bas, mais je dois m’adapter aux caractéristiques de mes joueurs », a-t-il avoué. Une flexibilité tactique qui a permis aux Phocéens de dominer leur adversaire sans partage.
Une préparation intense et des joueurs conquis
Pour réussir ce pari, le technicien italien n’a rien laissé au hasard. La semaine précédant la réception de Brest a été marquée par un travail tactique, physique et technique intense, avec une immersion en Italie pour souder le groupe. « Mardi, on va retourner travailler ensemble en Italie. Ce n’est pas une punition. Les joueurs sont contents », a-t-il expliqué, en insistant sur l’adhésion totale de son effectif.
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L’ancien coach de Sassuolo s’est montré particulièrement attentif aux besoins spécifiques de chacun pour redresser la barre. « Mason peut jouer comme ailier ou numéro 10, Højbjerg est meilleur dans un double pivot, et Kondogbia préfère jouer à trois derrière. J’ai pris ces décisions en concertation avec eux », a révélé l’entraîneur de l’OM. Cette stratégie semble avoir porté ses fruits, du moins pour le moment, face à un adversaire pas des moindres.
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Un OM métamorphosé avant Lille
Pour autant, Roberto De Zerbi refuse tout triomphalisme et ne veut pas s’emballer. À l’issue du match, il a rappelé l’importance de la régularité dans un contexte où l’équipe doit affronter une équipe de Lille contre qui les Phocéens ont surtout une revanche à prendre. « Ce n’est pas terminé. Il nous reste trois gros matchs. La fin de saison est importante », a-t-il martelé.
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L’Olympique de Marseille devra confirmer dès dimanche prochain face au LOSC, un adversaire de haut niveau que De Zerbi considère avec beaucoup de respect : « C’est une équipe sérieuse avec de très bons joueurs et un très bon coach ». Avec ce succès probant et une dynamique retrouvée, Marseille semble armé pour finir la saison en force.
