Jeudi, Ludovic Obraniak s’était montré assez surpris de voir ses dirigeants laisser partir des joueurs tels que Yoan Gouffran pendant le mercato.
Des propos qui ne sont pas passés inaperçues en Gironde puisque son entraîneur, Francis Gillot lui a répondu: « On ne peut pas empêcher les joueurs de penser. Ils pensent ce qu’ils veulent. C’est son opinion et ce n’est pas la mienne. Chacun pense ce qu’il veut, ça n’est pas mon problème. Je n’ai jamais empêché un joueur de dire ce qu’il pense dans la presse. Moi je n’ai pas dit ça, donc je ne suis pas d’accord avec lui. Mais évidemment les entraineurs et les joueurs, des fois on n’est pas d’accord ».
Il semble que l’international polonais (31 sélections) se soit fait remonté les bretelles étant donné qu’il est revenu sur ses déclarations aujourd’hui dans le Parisien: « Quand j’ai donné l’interview, les départs venaient de tomber, on avait pris un coup derrière la tête. Ils m’ont touché parce que ce sont des gens que j’appréciais et avec qui j’avais une bonne relation technique. Là, j’ai l’impression qu’il faut reprendre tout à zéro ».
Obraniak ne semble pas si pertubé sur le terrain, en atteste son beau but inscrit jeudi en Ukraine en Ligue Europa (1-1).