L’échange non cordiale continue entre l’actuel et ancien président de l’Olympique de Marseille, Vincent Labrune et Pape Diouf. Le deuxième a fait sortir un livre dans lequel il ne tresse pas les lauriers du premier. Ce dernier, par un publi-reportage dans les colonnes de L’Equipe, lui a répondu. Labrune a ensuite traité le livre de Diouf de « grotesque et pathétique » sur RTL,
La réaction de Diouf ne tarde pas puisqu’il confie dans La Provence : « Il y a bien une chose de vraie dans ce qu’ils ont dit, c’est l’emploi du pronom « je ». Oui, je l’ai employé. Comment faire une autobiographie en faisant abstraction de ce pronom-là ? Si c’est sur le livre qu’ils se sont basés pour sortir leur torchon, ceux qui m’ont fait l’honneur de le lire savent que j’ai toujours mis en avant le travail d’équipe que nous avons effectué à l’OM et, qu’à côté de moi, il y avait des collaborateurs dont je n’ai jamais tu le mérite et le travail. Je leur concède volontiers, tout n’est donc pas faux dans leur communiqué: j’ai employé de manière excessive le « je »… Entre lui et moi, si on interroge les supporters, je pense pouvoir dire sans prétention que la balance ne penchera pas du côté qu’il croit. Il fait d’une affaire personnelle, une affaire du club. Ce qu’il manque le plus singulièrement à cet homme, c’est le courage intellectuel et le courage physique. Au jour où moi, j’ai tourné la page olympienne, où je suis redevenu « supporter de base », je ne pense franchement pas que ce soit cet homme-là qu’il faut à l’OM ».»