Le mauvais geste de Brandao sur Thiago Silva, le capitaine du PSG, lors du match de la 29e journée de Ligue 1, continue de faire débat. Plusieurs spécialistes du foot estiment le geste de Brandao volontaire et demande à la commission de discipline de la LFP de prendre des sanctions contre le brésilien que certains présentent comme le « boucher de la Ligue 1 » l’Asse ne comprend pas ce déferlement de critiques sur son joueur et a décidé de répondre à la charge contre lui sur plusieurs médias.
Ainsi, Bernard Caïazzo a déclaré au journal Le Progrès :
« Brandao est un joueur ni violent ni méchant et s’il n’a pris qu’un carton jaune en 19 matchs c’est bien la preuve d’un comportement correct sur le terrain. Comme les arbitres Brandao a aussi droit à l’erreur. Son geste sur Thiago Silva est de la maladresse comme le prouve la vidéo quand on voit image par image les ralentis. Brandao a divisé son salaire par trois pour venir jouer à Saint-Étienne par amour du football. Tous ceux qui l’ont connu comme Didier Deschamps ne disent que du bien de lui sur le terrain comme dans la vie. L’ASSE fait confiance aux personnes responsables chargées de ce dossier dans les instances pour établir la vérité. L’ASSE est un club soucieux du fair-play comme le prouve sa première place au classement du même nom ».
Dominique Rocheteau, sur RMC, dira :
« Je voulais réagir sur l’affaire Brandao. Je n’ai pas l’habitude de monter au créneau, mais j’ai un sentiment d’injustice sur tout ce qu’il se dit sur le joueur. Ce n’est pas le joueur présenté aujourd’hui. On dit que c’est un joueur méchant et un boucher, ça n’a pas de sens. On dirait qu’on fait son procès. Il cherche à récupérer le ballon dans les pieds de Thiago Silva. Bien sûr qu’il y a une erreur de l’arbitre et qu’il y a faute. Mais ça n’a rien à voir avec un tacle assassin et sur tout ce qu’on a dit sur ce fait de jeu ».
Brandao se sentira moins seul face à cette lever de boucliers. Le brésilien a d’ailleurs affirmé après la rencontre s’être excusé auprès de son compatriote du PSG, une faute avouée qui n’est pas à moitié pardonnée.